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Qui veut brader le groupe Saidal?
L'INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE NATIONALE MENACEE
Publié dans L'Expression le 03 - 08 - 2008

Sans attendre une révision globale de la politique de privatisation, M.Temmar met sa machine en marche.
Le fleuron de l'industrie pharmaceutique nationale, le groupe Saidal, serait en voie d'être privatisé. Le ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements aurait fait appel au cabinet d'audit français «Deloite», a-ton appris, hier, d'une personnalité politique très au fait du dossier des privatisations et ayant requis l'anonymat.
«J'ai appris que M.Temmar a sollicité, il y a quelques jours, un cabinet français dans le cadre de la privatisation du groupe Saidal» a confié cette source. «Je ne comprends pas comment le département de Temmar continue sa politique de privatisation alors que le Président, dans son discours, a refusé le bradage des entreprises», a ajouté, étonnée, la même source, précisant que le dossier complet sur cette affaire sera prochainement prêt, laissant entendre que le même dossier sera transmis au chef de l'Etat «pour l'informer de la vérité de ce qui se fait dans ce domaine des privatisations».
Le département de M.Temmar était injoignable durant toute la journée d'hier et son site Web a été bloqué depuis quelque temps déjà. Il a donc été impossible de confirmer cette information au niveau du ministère de l'Industrie et de la Promotion des investissements.
De même que sur le site Web du cabinet «Deloite», il n' y a aucune référence au groupe pharmaceutique algérien. Pour avoir plus de détails sur ce processus, nous avons pris attache avec le groupe en question. «L'idée de l'ouverture du capital de Saidal, remonte à plusieurs années, mais jusqu'à présent nous n'avons aucune information sur ce dossier», a expliqué un haut responsable au niveau de Saidal. Notre interlocuteur avance que même la part de l'ouverture du capital n'a pas été fixée jusqu'à présent. «Saidal appartient à l'Etat et c'est à lui seul que revient la décision d'ouverture du capital», a-t-il précisé.
Or, toute la problématique est là. Les discussions entamées depuis plusieurs années ne sont pas parvenues à fixer une part du capital à céder. Nul n'ignore, en effet, que les lobbies du marché du médicament, tentent de faire pression sur le groupe pour accaparer le marché. Ce qui suscite beaucoup d'interrogations. L'entreprise Saidal sera -t-elle privatisée? Leader dans la production pharmaceutique nationale, le groupe fera-t-il partie du lot des entreprises qui seront cédées au partenariat étranger? L'ouverture du capital sera-t-elle à hauteur de 49% ou plus? Même si rien n'est encore clair, il n'en demeure pas moins que les procédures semblent déjà entamées.
Durant le mois de mars dernier, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements a consacré une journée d'étude sur l'ouverture du capital de Saidal. Il a été question également de traiter et de faire l'évaluation de l'aspect très particulier et très spécifique ayant trait à la place de la production du secteur public sur le marché national.
Il y a lieu de souligner que le groupe est leader de la production pharmaceutique nationale en réalisant le volume le plus important en matière de quantités de médicaments produits avec environs 135 millions d'unités de vente annuellement. Saidal compte, aussi, parmi les entreprises les plus performantes en Algérie.
Le groupe détient l'un des meilleurs et des plus importants chiffres d'affaires réalisés par des opérateurs nationaux en occupant la quatrième place sur le marché de la production pharmaceutique en Algérie. Cela étant, l'information confiée par notre source, intervient trois jours après le discours du Président dans lequel il a remis en cause toute la politique de privatisation. «En ce qui concerne la privatisation, je dirai que nous ne vendons pas en gros nos entreprises. Chaque chose a son prix. On doit évaluer chaque chose à son prix réel», a précisé le président de la République lors de la réunion avec les élus locaux, tenue samedi dernier.
Finie la cession anarchique des entreprises publiques. Au lieu de les céder n'importe comment et à n'importe qui, le Président préfère les transformer «en activités d'utilité publique».
Or, il semblerait que ce discours n'a pas été bien saisi par les responsables en charge du dossier. Sans attendre une révision globale de la politique de privatisation, ni encore les nouvelles orientations, la machine des privatisations semble toujours marcher avec les mêmes mécanismes.


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