Pour le moment, les résidus du Gspc tentent de régner en Kabylie, après avoir été chassés des maquis de Boumerdès. Selon une analyse sérieuse faites par des spécialistes, les jours du Gspc, en tant qu'organisation, sont comptés. La situation actuelle laisse les spécialistes chargés du dossier sécuritaire, prévoir trois principaux scénarii pour cette organisation criminelle. Le premier concernait tout simplement la division du Gspc, ce qui entraînera à coup sûr, l'autodestruction de cette organisation. Un espoir que caresse toute la nation. Le second prévoit la naissance d'une autre organisation terroriste qui imposera sa loi et liquidera toute personne qui refusera de se plier aux ordres, la troisième serait et ce n'est pas évident, que le Gspc dépose définitivement les armes. Ainsi, ce groupe qui a fait de la Kabylie une zone martyre, fonce tête baissée dans une implosion qui ne laisse plus place au doute. Selon les mêmes sources, la page du terrorisme qui dure maintenant depuis 16 ans, enregistre une autre forme de «guerre» même si celle-ci est inter-terroriste. Elle pourrait provoquer la naissance d'une énième organisation. Comme cela a été le cas, de l'AIS lors de la promulgation de la loi sur la Concorde civile, où l'on a assisté à la naissance des salafistes libres dans les maquis de Skikda. Un groupe dissident du Gspc qui s'est opposé également, par la suite, au processus de la Concorde civile. L'analyse de la situation dans les maquis, laisse sérieusement envisager cet état de fait. Néanmoins, la nature des différends dans les massifs va progressivement entraîner l'autodestruction, à court où à moyen terme, du Gspc. Les différends qui opposent les groupes armés, ne sont plus uniquement relatifs à la ghanima ou à la Réconciliation nationale, mais aussi à une question «d'autonomie» de contrôle «territorial» et «d'autorité». C'est ce qui a été confié aux services de sécurité par de nombreux repentis qui ont réussi à échapper à l'enfer des maquis. Pour le moment, les résidus du Gspc tentent de régner en Kabylie. Après avoir été chassés des maquis de Boumerdès, ils ont trouvé refuge à Tizi Ouzou. La région est difficile d'accès vu la complexité topographique du terrain. La mission des forces de sécurité n'est pas impossible mais demandera du temps et de la détermination. Il a été établi que les tronçons Lakhdaria, Aomar, Kadiria, Draâ El Mizan, Boghni et Tizi Ouzou, restent les plus touchés avec la complicité des pilleurs de sable. Ces derniers, appelés aussi «ramala», versent une partie du vol aux terroristes. La wilaya de Boumerdès reste la plus frappée par ce trafic, même si l'action terroriste a considérablement diminué. L'action terroriste a été réduite de façon spectaculaire. L'Armée nationale populaire contrôle de plus en plus le terrain, usant, dans sa mission, de moyens logistiques et mettant à profit le renseignement. La stratégie semble très efficace et a permis la déstabilisation du Gspc, voire même sa démobilisation. La situation dans les maquis, ont confié des sources très au fait du traitement sécuritaire, ressemble de plus en plus à une guerre de «gang», «c'est chacun pour soi», pour ainsi dire, que les groupes terroristes refusent de répondre aux instructions subversives du n°1 du Gspc Abd El Malek Droukdel alias Abou Mossaâb Abd El Ouadoud qui fait aujourd'hui face à une situation chaotique. Celles-là même avouent, que les émirs nommés par le n°1 du Gspc, ne contrôlent plus rien, vu que leurs éléments sont supposés être leurs complices dans l'accomplissement des actes subversifs. Beaucoup de recrues ayant rejoint les maquis entre 2006 et 2008, cherchent la repentance par tous les moyens.