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Les émigrés font leur shopping
BEJAIA
Publié dans L'Expression le 16 - 08 - 2008

L'émigré, avec ses 1000 euros, obtient jusqu'à 12 millions de centimes algériens, alors, sefaire plaisir, il ne s'en prive pas.
C'est véritablement la ruée des émigrés cette année. Une ruée qui n'est pas sans conséquence sur l'économie de la région. Les émigrés dopent le commerce. Ne comptant pas ses sous, comme il le fait si bien en France ou ailleurs, l'émigré ne marchande pas et prend tout à n'importe quel prix. Une aubaine pour les commerçants locaux qui n'hésitent pas à gonfler les prix allant jusqu'à changer de comportement.
Ils deviennent plus souriants et surtout plus attirants. Partant, c'est toute une activité économique qui prend son envol. La valeur de l'euro est telle que les émigrés se trouvent dans des situations des plus confortables. L'émigré d'aujourd'hui ne ressemble en rien à celui des années 70-80.
Les habitudes ont bien changé. Aujourd'hui, il arrive en touriste pour dépenser, visiter et surtout profiter de la mer et du soleil qui lui manquaient tant en Europe. Du coup, il est là à dépenser sans compter et bouger sans arrêt bouleversant ainsi à bien des égards le quotidien des locaux.
«C'est un peu normal! Ils sont en manque et ils ont les moyens», notait hier un citoyen de la ville de Béjaïa. L'émigré est le riche d'un mois.
Chaque jour, il va à la mer. Il fait profiter les petits villageois de sa famille. Pour lui, rien n'est cher; ici avec ses 1000 euros, il obtient jusqu'à 12 millions de centimes algériens, alors, se faire plaisir, il ne s'en prive pas. Sa voiture n'a jamais roulé aussi longtemps que depuis qu'elle est là. Normal, avec un euro, il a le plein de gasoil. Ils sont des milliers à s'offrir des vacances royales. Les commerçants locaux ne peuvent qu'être comblés par ce rush.
«Depuis le début juillet, j'ai triplé mon chiffre d'affaires», affirme un comerçant. En face, c'est le marchand d'électroménager qui affiche un sourire qui en dit long sur la bonne santé de ses affaires. Il vend beaucoup d'articles et sans crédit.
«Le commerce marche bien depuis que les émigrés sont là», confirme-t-il. Partout la joie se lit sur les visages des marchands. L'émigré d'aujourd'hui est devenu un grand consommateur. Les véhicules qu'il ramène de France ne repartent jamais vides. Il s'approvisionne d'ici en produits de tous genres.
«C'est moins cher ici!», explique ce jeune émigré, rencontré dans un magasin de la ville.


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