La situation des employés algériens travaillant au sein de l'entreprise chinoise Citic-CRC, chargée de la réalisation du trançon autoroutier Al-Adjiba-Bourdj Bou Arréridj, ne s'est toujours pas améliorée. Dans la matinée d'hier, des dizaines de travailleurs ont procédé à la fermeture de la base vie de l'entreprise située au niveau de la commune de M'chedallah à 40km à l'est de Bouira. Pour les protestataires, le mouvement de grève déclenché hier, ne prendrait fin que lorsque toutes les revendications seront prises en charge. Cette situation maintient encore le vent des protestations qui souffle de nouveau. Des pneus brûlés et la rentrée principale de la société est barricadée. Les grévistes comptent aller jusqu'au bout de leur colère en réclamant leurs droits, lesquels se sont toujours traduits en l'amélioration des conditions de travail, et des salaires qui ne répondent pas à leurs aspirations. Cela ne cesse de provoquer le mécontentement de ces employés qui n'arrivent pas à décolérer, depuis des mois. Entre le silence pesant des responsables de l'entreprise et la colère sans limite des ouvriers algériens, les choses risquent de se compliquer encore plus qu'elles ne le sont.