«Affermir l'appartenance à une même nation ayant opté pour l'unité dans le respect d'une diversité fécondante» a indiqué M.Aït Dib Mokhtar. A l'initiative du secteur de la jeunesse et des sports. La wilaya de Tizi Ouzou accueille le Festival national des arts populaires. Le coup d'envoi de cette manifestation culturelle a été donné dans la soirée de dimanche à la Maison de la culture et prendra fin le 20 août en cours.11 troupes folkloriques participantes se sont relayées sur la scène, chacune avec ses costumes et ses instruments de musique typiques pour régaler le public de spectacles riches en couleurs, consistant en des danses chorégraphiques reflétant les coutumes spécifiques à chaque région. Le bal a été ouvert par la wilaya hôte, avec une représentation de la troupe d'Iferhounène qui a exécuté une fresque symbolisant la cueillette des olives, une scène de vie typique à la région. Dans le hall de la grande salle des spectacles, se tient une exposition avec une panoplie d'objets artisanaux, produits, pour la plupart, par des femmes, ces gardiennes de valeurs et de la mémoire collective, qui ont fait des arts populaires, leur passion favorite et, surtout, un moyen d'expression de l'authenticité de la personnalité algérienne qu'elles ont pu sauvegarder et transmettre,en faisant preuve d'endurance et de résistance à travers des siècles, selon l'expression d'une représentante de l'association des femmes rurales de la wilaya de Tizi Ouzou (Asfru). Cette manifestation est perçue par ses organisateurs, outre son aspect récréatif, comme étant une «contribution à la promotion et à la préservation du patrimoine culturel national, à travers des échanges entre les régions du pays, visant à imprégner les jeunes des richesses et de la diversité culturelle de l'Algérie, afin d'affermir l'appartenance à une même nation ayant opté pour l'unité dans le respect d'une diversité fécondante», a indiqué le DJS, M Aït Dib Mokhtar, dans son allocution d'ouverture. Durant la première journée, le public s'est particulièrement intéressé à la tente traditionnelle de la délégation d'El Oued, dressée sur l'esplanade de la Maison de la culture pour mettre en relief les traditions et coutumes de la cité des 1001 Coupoles. Tout en admirant le jeu de deux petits fennecs installés sur du sable à l'entrée de la Khaïma, beaucoup de visiteurs ont répondu à l'invitation de leurs hôtes pour déguster le traditionnel thé saharien, accompagné de cacahuètes. Durant leur séjour dans la capitale du Djurdjura, les troupes folkloriques d'Adrar, Batna, Blida, Bordj Bou Arréridj, Constantine, Tizi Ouzou, Tissemsilt, Bouira, El Oued, Khenchela et Relizane auront à se produire au niveau des quartiers de la ville de Tizi Ouzou et des daïras de Tizi Rached, Beni Yenni, Azeffoun et Tigzirt, relève-t-on dans le programme établi par la DJS.