Ce sera la deuxième fois que ces deux équipes s'affrontent dans un match décisif aux Jeux. La France et l'Islande vont disputer aujourd'hui la finale du tournoi masculin de handball des JO-2008, une affiche inédite et d'ores et déjà historique pour ces deux nations, qui n'avaient jamais fait mieux qu'une demi-finale olympique. Ce sera la deuxième fois que Français et Islandais s'affrontent dans un match décisif aux Jeux. Les deux équipes s'étaient rencontrées il y a seize ans pour la médaille de bronze des JO de Barcelone, revenue aux Français. Invaincus depuis le début de la compétition, ces derniers sont les grands favoris avant l'ultime duel. Leur échec en quart de finale aux Jeux d'Athènes les a échaudés, ils sont arrivés à Pékin en bataillon rangé, ne laissant aucune chance à leurs adversaires. Les Croates, champions olympiques en titre, ont été leurs dernières victimes en date en demi-finale (25-23) vendredi. La maîtrise défensive conjuguée à la grande forme de ses fers de lance offensifs, l'arrière Daniel Narcisse et l'ailier Luc Abalo, sont des atouts décisifs pour l'équipe de France. Mais elle fera face à l'impétuosité des Islandais, qui ont l'occasion de remporter la toute première médaille d'or olympique de leur pays. Ils n'ont en outre absolument rien à perdre dans cette compétition un peu folle, qui a vu tomber nombre de favoris comme la Pologne, vice-championne du monde, l'Allemagne, championne du monde, la Russie, médaillée de bronze à Athènes ou encore le Danemark, champion d'Europe en titre. Les Islandais, invités surprises de la finale, ne sont cependant pas des inconnus de la scène internationale. Certains, comme le gaucher Olafur Stefansson -qui évolue à Ciudad Real le club espagnol champion d'Europe en titre - sont même des habitués des phases finales des différentes Coupes d'Europe dans leurs clubs allemand ou espagnol. Quel que soit leur résultat dimanche, les hommes de Gudmundur Gudmundsson ont déjà obtenu le meilleur résultat de l'histoire du handball islandais, qui n'avait jamais fait mieux qu'une 4e place, toutes compétitions confondues.