Les travaux du camp d'été du FFS, ce qui rassemble à bien des égards à ce qui est appelé communément l'université d'été, s'ouvriront demain à Souk El Tenine à 30 km du chef-lieu de la wilaya de Béjaïa, a annoncé hier un communiqué signé du premier secrétaire du parti. A travers cet événement, le parti d'Aït Ahmed signe son entrée. Une occasion pour le FFS de marquer ses positions par rapport à l'actualité sociale et économique du pays. Le camp politique du FFS s'inscrit également dans la cadre de la mise en place de l'école de formation dénommée «Ali Mecili». Il s'agit de répondre à la lancinante question d'implication des jeunes, en retrait ces dernières années de la chose politique. Conscient de la défection de la jeunesse, le FFS tente donc de les ramener à de meilleurs sentiments à l'égard de son action et de son combat. Trois cent jeunes venus de différentes régions du pays ont confirmé leur participation. Ils sont attendus «pour débattre des attentes et des questionnements liés à la pratique politique», précise le communiqué de la direction nationale du FFS. Le FFS croit fermement qu'il «est important pour le pays et pour lui-même d'adopter des stratégies nouvelles pour faire barrage aux forces rétrogrades, révisionnistes et violentes qui veulent déposséder les femmes et les hommes des fruits de toutes les luttes démocratiques menées depuis l'Indépendance». Ce rendez-vous se présente donc comme «une opportunité de débats et d'échange sur des thématiques d'analyse et d'action pour une plus forte participation des jeunes à la politique». En d'autres termes, «il s'agit de redonner aux jeunes le gout et l'envie de s'impliquer de façon plus accrue dans la vie de tous les jours», précise hier M.Toutou secrétaire national chargé des jumelages et de l‘intercommunalité au sein du plus vieux parti d'opposition. Le Front des forces socialistes s'est déjà exprimé sur l'actualité lors de la célébration du 52e anniversaire du Congrès de la Soummam. Une session extraordinaire y a été consacrée à l'examen de la situation du pays. La recrudescence de la violence a été mise sur le dos des blocages. Les politiques libérales menées par le gouvernement sans débat, la situation des enseignants vacataires grévistes et le boycott de la réunion des maires avec le président Bouteflika, étaient d'autres sujets abordés par le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou, lors d'un point de presse. Une semaine après, il choisit de nouveau la wilaya de Béjaïa pour y tenir son camp d'été.