Dans un communiqué sanctionnant la réunion des membres de la mouhafadha de Tizi Ouzou, des kasmas et des candidats aux élections du 30 mai, le mouhafedh est, dans le cadre de la campagne électorale, intervenu pour défendre les choix de son parti. De prime abord, le FLN dénonce «les déclarations affichées à travers la wilaya faisant part de l'hostilité certaine à l'encontre des candidats, des membres des bureaux de vote et des électeurs...». Selon le FLN, les «contradicteurs» qualifient les potentiels électeurs, les candidats, les membres des bureaux de vote de «faux frères qui s'exposent, ce faisant, à «des représailles populaires...». Le FLN se déclare étonné, de ce que «de telles déclarations soient soutenues par des délégués du mouvement citoyen». Et le FLN d'assener: «Il faut laisser le terrain politique aux partis politiques» avant de rappeler qu'il est «l'une des rares structures politiques implantées dans la région qui a, de tout temps, soutenu les revendications citoyennes légitimes». Pour la mouhafadha FLN de Tizi Ouzou, «essayer d'empêcher la tenue des élections (...) quitte à recourir à la violence (...) est un fait très grave». Après avoir assuré: «Nous sommes résolus à aller jusqu'au bout de nos convictions et donc à participer activement au prochain scrutin», la liste des candidats FLN qui «se proclament les maquisards de 2002», affirme être «pour les légitimes revendications de la population, pour la justice sociale, pour l'émancipation de la femme kabyle, pour un programme de développement spécial pour la région et réclame haut et fort justice pour les malheureuses victimes du printemps noir». Enfin, le FLN lance un appel à tous les citoyens pour aller aux urnes le 30 mai. Et d'ajouter: «Les manipulations doivent cesser. Il n'est plus question que notre jeunesse serve de chair à canon pour des politiciens en totale déperdition.»