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Le Ramadhan ou le mois des excès
BEJAIA
Publié dans L'Expression le 24 - 09 - 2008

Nous ne cesserons jamais de répéter que le mois sacré est le mois de tous les excès.
C'est durant le mois sacré que l'on se permet tout. On mange plus. On gaspille plus. On dépense plus. On dort plus et on travaille le moins possible. Les partisans du moindre effort sont partout, dans les rouages de l'administration, notamment.
Au-delà de la réduction des horaires réglementaires de travail, fait propre à tous les pays musulmans, il se trouve toujours des gens qui en veulent plus. Aussi est-il fréquent de constater des bureaux se vider d'un trait de leurs occupants dès 14h tapantes? Les femmes ont toujours prétexté la nécessité de préparer le repas du f'tour. Et la gent masculine, quels prétextes fait-elle valoir? Le marché, sans doute. Durant le Ramadhan, le pays vit au ralenti. L'activité économique relevant, notamment de l'Etat, est au point mort. Alors qu'il est fort indiqué par les imams de fournir plus d'efforts, durant ce mois sacré, pour mieux se rapprocher de leur créateur, force est de constater que l'on fait l'inverse. En moyenne, le temps de travail durant ce mois baisse de deux heures.
Mois de piété et de foi, le Ramadhan marque, chaque année, de son empreinte l'économie du pays. Il serait fort intéressant, d'ailleurs, de savoir combien cela nous coûte. Il n'est tout de même pas normal qu'aucun organisme, public ou privé, ne prenne soin d'évaluer le manque à gagner endossé par notre économie durant le Ramadhan.
Eu égard au nombre d'heures réduit et au taux d'absentéisme assez élevé durant ce mois, ce manque à gagner ne peut être qu'important. Les répercussions négatives sur l'économie nationale sont aujourd'hui incontestables.
La baisse de productivité durant ce mois est constatée dans tous les secteurs, à l'exception du commerce et l'alimentation, florissants à l'occasion. Tolérée par tous, cette improductivité est de surcroît largement justifiée par les travailleurs qui évoquent en la matière, le manque d'énergie et de concentration et la fatigue. Les déséquilibres physiologiques et psychologiques font qu'un jeûneur se désintéresse de son travail et focalise toute son attention sur la nourriture. L'activité économique ralentit considérablement.
Ce phénomène est beaucoup plus répandu dans les administrations. Tout en reconnaissant que «les textes sacrés exhortent les musulmans à ne pas tomber dans le piège de la paresse», ils sont beaucoup à avouer que «l'ambiance durant le mois de Ramadhan ne pousse pas au travail».
En l'absence de statistiques et de données chiffrées sur l'impact du mois de Ramadhan sur l'activité économique, le seul constat que l'on puisse faire à ce sujet est que le secteur de la consommation atteint son pic alors que la production stagne, sinon recule et redescend au plus bas niveau. Un déséquilibre dont il faudra, un jour ou l'autre, déduire les conséquences.


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