La situation est toujours tendue à Ahnif. Le siège de l'APC a été fermé par les citoyens et le départ de l'actuel exécutif communal a été vivement revendiqué. Le mouvement de protestation déclenché, mercredi dernier, par les citoyens de la commune d'Ahnif, 40km à l'est de Bouira, se poursuit toujours. Expliquant les raisons de cette contestation, dans un déclaration rendue publique, hier, les citoyens ont consigné plusieurs griefs contre le maire. Les signataires ont soulevé, entre autres, beaucoup d'anomalies concernant la gestion de l'APC par l'actuel président et l'Assemblée. Selon le même document, et à titre d'exemple, plusieurs projets ont donné lieu à des détournements. En fait, des agissements qui ne servent, en aucun cas, l'intérêt de la population locale. Il en est ainsi du problème des 40 logements squattés la semaine dernière, au chef-lieu de l'APC, et qui ne cesse d'alimenter la colère des protestataires, lesquels demandent l'intervention du wali, pour mettre un terme à cette situation qui risque de perdurer dans le temps.