Il s'agit pour les pouvoirs publics d'opter pour des sites à même de servir un ensemble de communes. Le problème des décharges publiques se pose avec acuité dans la wilaya de Béjaïa. Leur multiplication n'en finit pas de dégrader l'environnement. Implantées anarchiquement, tout au long des deux rives de l'oued Soummam, ces décharges défigurent les paysages et restent une source de maladies de tous genres. L'image qu'offre l'entrée de la ville de Sidi-Aïch et la sortie de la ville d'El-Kseur sont un exemple parfait, loin de donner la meilleure image de l'action des collectivités locales. Face à cette situation, plusieurs propositions ont été avancées pour y remédier. On citera l'option de centre d'enfouissement technique (CET). Bien que dépassée dans les pays occidentaux, cette solution est souvent mise en avant chez nous aussi bien par les spécialistes de l'environnement que par les élus locaux. Des projets de réalisation de CET ont été alors retenus. Il s'agit pour les pouvoirs publics d'opter pour des sites à même de servir un ensemble de communes. Ainsi en est-il du centre d'enfouissement technique intercommunal de Sidi Aïch. Ce dernier devait être implanté dans la localité de Ilmaten pour accueillir les ordures ménagères des communes environnantes. Une solution qui devait permettre d'éliminer les conséquences néfastes sur la santé publique et la production agricole de la région. Le problème des décharges publiques illégales s'est posé, ces dernières années, avec acuité. Leur multiplication n'a pas fini de dégrader le paysage local et l'environnement. Odeurs nauséabondes, fumées étouffantes, la circulation sur les Routes nationales 3 et 12 reste marquée par ce fléau, encouragé par le laxisme des autorités locales, rendu possible par les difficultés de trouver des solutions. Bien que dépassée, la solution des centre d'enfouissement technique reste une option à même de réhabiliter l'image de nos contrées malmenées par les déchets ménagers. C'est pourquoi l'on espère que l'entrée de la ville de Sidi Aïch retrouvera son visage d'antan. Il en est de même pour El Kseur et bien d'autres localités touchées de plein fouet par ce fléau, qui a pris beaucoup d'ampleur ces dernières années.