Effectivement, le bénéfice net de la banque a évolué de 15,31 milliards de DA, ce qui lui a permis de se classer dans le top 50 général au 6e rang. La Banque extérieure d'Algérie a eu 16,51 milliards de DA de bénéfice net après impôts, soit 247 millions de dollars US en 2007, indique le rapport annuel de la banque, pour cette année. Ce chiffre est en progression de 166% par rapport à l'année 2006 qui était de 6,2 milliards de DA soit 93 millions de dollars US. Effectivement, le bénéfice net de la banque a évolué de 15,31 milliards de DA, ce qui lui a permis de se classer dans le top 50 général au 6e rang. Ainsi, elle a gagné une place par rapport au classement de l'édition 2007. Elle se trouve précédée par quatre banques sud-africaines et la National Bank of Egypt. Ce même classement révèle la présence de la BEA dans le top10 des trois compartiments significatifs de l'activité bancaire. Pour ce qui est du top 10 par le total des crédits, la BEA occupe le 8e rang avec un volume de crédits à l'économie de 9,6 milliards de dollars US. En ce qui concerne le top 10, par le montant des dépôts, la BEA se positionne au 6e rang avec un volume de ressources de 27,4 milliards de dollars US. Durant l'exercice 2007, la Banque a procédé à l'ouverture de 125.000 nouveaux comptes portant ainsi le nombre de comptes à près de 1,3 million. Ce niveau qui a largement dépassé les objectifs fixés provient des efforts déployés par les agences dans la démarche commerciale. L'assise des Fonds propres s'est élargie, passant de 44 milliards de DA en 2005 à 113,8 milliards de DA en 2007 et ce, sans augmentation de capital, traduisant ainsi une meilleure santé financière de la banque. Cela a permis à la banque de participer au financement des grands projets dans l'énergie, le dessalement d'eau de mer, de centrales électriques sous la formule de «Project financing» et dans le secteur de la cimenterie. Le secteur de la PME et des particuliers ne sont pas en reste et ont enregistré pour le premier, une croissance de 18% et pour le second une croissance de 175% suite aux conventions corporatives avec des grandes entreprises et partenaires clients. L'ensemble des partenariats, ainsi que la participation de la banque aux grands projets structurants de l'Etat ont permis d'injecter dans l'économie nationale près de 100 milliards de DA en 2007. Les performances de la banque n'ont pu être réalisées que grâce à un renforcement de son assise financière, se traduisant ainsi par un bilan financier solide, en progression significative (+41,9% en 2007) et une rentabilité des fonds propres atteignant le ratio de 25%. L'exercice 2007 a vu l'achèvement de projets visant à améliorer la qualité et la fluidité de l'information financière. A ce titre, l'élément primordial est l'achèvement du processus de migration sur un système unique d'information pouvant permettre ainsi l'accélération des traitements comptables, de production des états financiers et du reporting clientèle. La fiabilité des données étant un souci permanent de la banque, celle-ci a maintenant un outil opérationnel lui assurant une piste d'audit de ses opérations. Par ailleurs, la banque a mis en place, dans le cadre de la formation continue du collectif et de son perfectionnement, une école de formation qui, dans un cadre agréable et fonctionnel, dispensera des cours spécifiques relatifs au métier bancaire et à son environnement. Au sein de cette même école, il est prévu la formation de jeunes candidats aux crédits Ansej en vue de leur assurer une formation sur les thèmes bancaires et financiers. Outre l'homologation du système d'information plus performant et plus fiable, l'année 2007 a vu, par ailleurs, la consécration de plusieurs événements majeurs pour la Banque aux plans de son activité et de sa gestion: la consolidation de sa position dans le financement des grands projets structurants, l'élargissement de ses parts de marché dans le secteur de la PME/PMI et le renforcement de sa position dominante à l'international.