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Le difficile héritage
ELECTION PRESIDENTIELLE AMERICAINE
Publié dans L'Expression le 04 - 11 - 2008

Le Parti démocrate, profitant à plein de l'impopularité de George W.Bush et de la crise économique, semble en mesure d'imposer sa vision.
L'heure de vérité. Le monde retient son souffle. L'avant-Bush, l'après-Bush, avec qui? Obama ou McCain? Quelle sera la politique étrangère de l'administration américaine? Pour beaucoup d'Irakiens et autres, c'est du pareil au même. L'essentiel pour la majorité de la population irakienne, c'est que l'armée américaine quitte le pays au plus vite. La haine est palpable dans certaines villes irakiennes ravagées par les attentats et les combats.
Les Américains restent avant tout des occupants. Pourtant, l'élection américaine ne laisse personne indifférent. «Si Dieu le veut, le nouveau président sera Obama, et nous espérons qu'il favorisera le retrait des troupes américaines.»
Mais pour beaucoup d'Irakiens, la politique étrangère américaine reste toujours la même. Que ce soit Obama ou McCain qui gagne l'élection, c'est la même chose! Les gouvernements irakien et américain négocient en effet un accord de sécurité en ce moment. S'il est conclu, les GI's pourraient rester en Irak encore trois ans. Le doute persiste pourtant. Une sorte d'américanophobie s'est développée de par le monde depuis l'élection de George W.Bush, notamment avec ses croisades sans limites ni justification.
Les guerres, il en a mené. La première, celle qui ne dit pas son nom, est partie d'Afghanistan. Le conflit en est à sa huitième année sans pour autant que l'on puisse dire qu'il touche à sa fin. Car les efforts des Etats-Unis pour pacifier cette nation et la conduire sur la voie de la modernité n'ont pas donné grand-chose, estiment les observateurs. Théoriquement, il s'agit de la «guerre contre le terrorisme» telle que définie par George W.Bush au lendemain des attaques du 11 septembre 2001. Un concept qui, 7 ans plus tard, n'est toujours pas assimilé ni accepté par l'ensemble du monde.
D'autant que cette «guerre contre le terrorisme» a été accompagnée de dérapages au point de choquer les Américains mêmes, et terni l'image du pays de Lincoln, de l'extension de la surveillance électronique à l'intérieur du pays aux détentions extralégales sur la base de Guantanamo entre autres, par le recours à la torture (Abou Ghraïeb), et des violations répétées de la Constitution par un Exécutif qui a étendu ses pouvoirs au détriment du Congrès et de la Cour suprême notamment, sous l'influence du vice-président Dick Cheney. Elle n'a surtout pas mis fin à la menace du terrorisme islamiste, ni empêché Al Qaîda de reconstituer ses bases à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan. Le même constat d'échec reste valable pour la guerre d'Irak.
De ce fait, il y a lieu de s'interroger à quoi ressemblera la politique étrangère américaine après l'élection présidentielle. Pour beaucoup, il s'agit juste d'une différence de tempérament.
Les deux candidats s'accordent sur le maintien d'un outil de défense capable de dissuader de grandes puissances montantes.
Si McCain privilégie la force de frappe, Obama semble porté sur le dialogue et la persuasion diplomatique. En effet, concernant par exemple le nucléaire iranien, Obama se dit prêt à rencontrer le président Ahmadinejad.
En réalité, le futur président, quel qu'il soit, sera probablement différent du candidat idéal. L'idéalisme américain n'étant plus à démontrer, chacun des deux candidats devra se soumettre aux intérêts américains et aux rapports de force prévalant au niveau du Congrès. Cependant, le candidat démocrate pourrait profiter de l'impopularité de l'actuel locataire de la Maison-Blanche et de la crise financière mondiale et ses conséquences sur l'économie américaine.


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