La subvention US est directe et non remboursable pour l'étude de deux projets structurants. L'Agence américaine pour le commerce et le développement (Ustda) a décidé de financer les études de faisabilité de deux projets dont le montant fluctue entre 400 et 600.000 dollars pour chacun. C'est ce qu'a annoncé Carl B. Kress lors d'une conférence de presse qu'il a animée dimanche. En mission d'évaluation et d'examen d'un éventuel financement d'études de faisabilité de projets par l'Ustda au profit de l'Algérie, le directeur régional pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord de cette institution, Carl B. Kress, a séjourné deux jours à Alger. Lors d'une rencontre avec la presse, il a expliqué le rôle et la mission de l'agence Ustda à laquelle il préside. Selon lui, l'Ustda veut aider à la «faisabilité» de projets à caractère «hautement prioritaire» en Algérie. Des projets qui puissent mettre en place des infrastructures nécessaires pour la croissance économique. Ce choix rigoureux implique, a souligné Kress, «l'importance économique du projet, la création d'emplois, le transfert technologique et le libre-échange». Cette démarche pragmatique «incitera et encouragera les entreprises américaines à venir investir en Algérie», a soutenu le responsable de l'Ustda. Les études de projets retenus par l'Ustda, a estimé Kress, «seront des annonciateurs pour d'autres» et d'ajouter: «Notre présence en Algérie est un gage de garantie aux entreprises américaines qui souhaiteraient investir en Algérie. Elle leur apporte un confortement indéniable tout en leur prodiguant une assurance» dans leurs décisions. Activant dans une centaine de pays dans le monde, l'Ustda, agence indépendante du gouvernement américain, est subventionnée par le Sénat US pour l'assistance à l'étranger. La subvention qu'elle accorde fluctue entre 4000 et 600.000 dollars maximum pour l'étude de faisabilité de chaque projet. Elle apporte, après un audit, son assistance conformément à la priorité du projet, estimée et évaluée par les bénéficiaires directs, promoteurs des projets, et par les pays concernés. Cette évaluation comprend notamment, un examen du potentiel de profits économiques et des propres ressources de financement. Elle apprécie également la présence d'une concurrence susceptible de créer une émulation dans le rendement du projet. Les représentants de cette agence qui revient en Algérie après une absence de cinq années, ont eu des entretiens avec des responsables des secteurs des Ressources en eau, Transports (aviation et marine marchande) et de l'Energie. Carl Kress, a exprimé la volonté de son agence de «faire plus pour promouvoir les échanges algéro-américains». Il a rappelé, par ailleurs, que l'Ustda a déjà financé des études pour des projets d'importance en Algérie. Pour illustrer ses dires, il a cité les études techniques menées pour «la modernisation du port d'Alger et du contrôle de la navigation aérienne». L'objectif de l'Ustda, a indiqué Kress, est aussi, de permettre aux bénéficiaires de l'assistance, d'accéder à la technologie et au «know how» américain.