L'Agence américaine pour le développement et le commerce (USTDA) revient en Algérie après une absence qui a duré cinq ans. Cette agence, pour précision, aide les bénéficiaires des projets dans les pays en voie de développement et les pays à revenus intermédiaires afin de mettre en place l'infrastructure et les conditions nécessaires pour la croissance économique. Selon le représentant de cet organisme américain, M. Carl B. Kress, qui a animé hier une conférence de presse à Alger, cette agence a rencontré durant son séjour en Algérie de nombreux responsables algériens de différents secteurs, comme le transport, l'énergie, l'aviation, la marine marchande et les ressources en eau. La délégation qui a chapeauté déjà il y a quelques années des projets en Algérie a eu, lors de sa visite, un écho favorable de la part des responsables, a laissé entendre le chef de la délégation. Ce dernier a précisé qu'«il y a un réel désir de voir une présence des sociétés américaines en Algérie». Et c'est dans ce sens que M. Carl B. Kress a indiqué que cette agence, qui pourrait financer dans un premier temps «un ou deux projets» qui seront des précurseurs pour d'autres, servira, en outre, de «vitrine pour les entreprises américaines». «Notre présence en Algérie est un gage de garantie aux entreprises américaines qui souhaiteraient investir en Algérie, et même les conforter et les assurer», a tenu à préciser le conférencier. Par ailleurs, l'orateur a expliqué le fonctionnement de cette assistance technique. Il s'agit, en clair, de soumettre par les bénéficiaires, notamment les ministères ou des organismes publics, des projets à cet organisme, lequel, après un audit interne sélectionne les projets et débloque une aide pour financer l'étude de faisabilité et l'assistance technique. L'USTDA, estime M. Carl B. Kress, accorde la priorité à certains projets. «Elle favorise les infrastructures modernes, des projets qui permettent de créer des postes d'emploi, le transfert technologique et le libre-échange», note le conférencier. Pratiquement, cette agence a entrepris les premiers contacts durant cette visite, affirme M. Carl B. Kress, et il reste, selon lui, aux différents organismes publics de soumettre leurs propositions. Pour les secteurs prioritaires, il a fait savoir que les ressources en eau, l'aviation et la marine marchande sont les secteurs ciblés. S'agissant du montant du don offert pour l'étude de faisabilité, le conférencier a indiqué qu'il ne peut excéder les 600 000 dollars. S. B.