La tension monte d'un cran. Les étudiants du centre universitaire de Bouira, manifestent toujours leur colère. Le campus est toujours paralysé. Pour la troisième journée consécutive, les étudiants refusent de rejoindre leurs classes tant que la direction des oeuvres universitaires n'aura pas cessé de tourner le dos à leurs revendications. Ce mouvement de protestation a été déclenché par les comités estudiantins pour dénoncer leurs conditions d'études. Depuis la rentrée universitaire, les étudiants ont toujours espéré que leurs conditions s'amélioreraient. En vain. Leurs revendications s'articulent autour du problème de transport, de restauration et autres d'ordre pédagogique. Selon les protestataires, les promesses faites par la direction des oeuvres universitaires pour l'ouverture d'un restaurant au niveau du centre universitaire, prévue pour le début de l'année en cours, le renforcement du dispositif du transport urbain et semi-urbain, n'ont pas été tenues. Bien mieux, les responsables, affirment que les étudiants, ne veulent même pas tendre une oreille attentive. Les indicateurs sont au rouge. Tous les projets relatifs à la réalisation d'autres blocs pédagogiques, d'un restaurant universitaire et d'une station de bus, ne verront pas le jour de sitôt. Force est de constater que le taux d'avancement des ces projets a atteint une moyenne avoisinant les 35%. Leur réception ne devrait pas avoir lieu avant la fin du premier trimestre de l'année prochaine. Ces retards seraient expliqués par le délai très court fixé, par rapport au volume des projets, pour leur réception. En attendant, les responsables concernés sont dans l'obligation de trouver des solutions, ne serait-ce que temporaires, afin d'éviter que le débrayage ne durcisse.