Une année après les élections communales, rien ne va à la commune de Haïzer. Pour cette localité, située à 9 km au nord de Bouira, les jours se suivent et se ressemblent. Tous les indicateurs prévoient un statu quo inéluctable. Le développement local accuse d'énormes retards. Les sempiternels problèmes d'eau potable, d'aménagement urbain et de gaz de ville sont toujours d'actualité. La ville de Haïzer et ses villages vivent dans la tourmente. La situation de blocage, dans laquelle se trouvait l'Assemblée, risque de perdurer. Les élus s'entêtent dans leurs décisions et se tournent toujours le dos. Ce qui va à contresens de toutes les promesses électorales formulées, il y a déjà un an. Lors de la campagne électorale d'alors, la population avait assisté à des défilés ininterrompus de candidats promettant monts et merveilles aux électeurs plongés entre la monotonie et le désespoir. Chimère. Victoire des uns, mécontentement des autres. Ce qui a mené ces «derniers» à bouder toute initiative émanant des «premiers» qui soutiennent être les seuls détenteurs de la vérité et capables de régner. De ce fait, le président, issu des Indépendants, et les élus ne parlent pas le même langage. Toutefois, la situation de blocage qu'ont connue certaines communes à Bouira, a laissé place à un pseudo-consentement à même de libérer les Assemblées. Cependant, à Haïzer, le dialogue n'est pas souvent synonyme d'entente. Force est de constater que tous les pourparlers n'ont pas abouti. Et les retombées de cette crise paralysant l'APC de Haïzer, ne se comptent pas sur les doigts d'une seule main. Le laisser-aller règne. La population est contrainte, par la force des choses, de subir en silence. Sachant qu'à la tête de la commune, le nuage de la discorde ne se dissipera pas, la société est livrée à elle même. Devant cet état de fait, les citoyens sont tourmentés par l'attente d'un lendemain meilleur que leurs élus ne pourront sûrement pas assurer.