Des entreprises activant dans les secteurs des transports, des technologies de l'information et de la communication, de l'environnement et de l'énergie sont venues exposer leurs services. En l'absence des officiels algériens, c'est Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, qui a effectué un tour des stands à l'occasion des JTF (journées technologiques françaises) qui se tiennent jusqu'à demain, au Palais des nations. Côté français, de grandes entreprises sont venues exposer leurs services. Il s'agit de la compagnie aérienne Air France, de Alstom Power, de Keolis et Transdev, opérateurs privés de transport de voyageurs. On note la présence de Siemens, qui intervient dans la réalisation du métro d'Alger. Dans le secteur des TIC, on note la présence de Alcatel Lucent, Alti Ingenierie, Antea Ingenierie. Des entreprises de renommée internationale ont décidé de prendre part à ces JTF d'Alger, et d'intervenir dans le domaine de l'énergie, à l'image de Schneider Electric Algérie, Areva (leader mondial de l'énergie), Solar Euromed. Quant au secteur de l'environnement, il a été représenté par des groupes de renom tels que Suez Environnement, spécialisé dans la gestion de l'eau, de l'assainissement et de la propreté et Saint Gobain Pam, premier exportateur mondial de la canalisation en fonte ductile. Parallèlement, des atelier-débats y sont organisés tout au long de la journée d'hier. «Schémas innovants de partenariats», est le thème qui a été débattu lors du premier atelier-débat d'hier. Aujourd'hui, un autre atelier-débat sera organisé avec pour thème la gestion des projets. Enfin, lors de la dernière journée de demain, on planchera sur le transfert du savoir-faire et des technologies. Du côté des exposants, on a constaté l'enthousiasme des uns et l'indifférence des autres. Alors que les Français se cessent de manifester leur enthousiasme concernant ces journées, l'avis des investisseurs algériens reste mitigé entre satisfaits et mécontents. Ces derniers expliquent que ces journées représentent une occasion pour les entreprises françaises de vendre leurs produits. Par contre, d'autres estiment que ces JTF présentent une occasion aux PME algériennes de côtoyer les grands pôles de compétitivité.