Bonne nouvelle. «L'Algérie n'est pas concernée par les mesures de compressions édictées par la direction générale d'Arcelor Mittal», a affirmé le secrétaire général de l'entreprise, Noureddine Kouadria. Cette précision fait suite au communiqué rendu public, jeudi, par Arcelor Mittal faisant état que 9000 postes, dont 6000 en Europe et 3000 à travers ses autres usines, seront soumis aux plans de départ volontaire. Depuis que le communiqué a été rendu public, c'est l'effervescence au complexe d'El Hadjar qui vit sous tension au point qu'on n'a pas écarté le recours à une grève générale dans le cas où le complexe serait touché par cette compression déguisée. La correspondance de la direction générale du groupe indien, écartant l'Algérie de cette mesure, a mis du baume au coeur. En effet, lors d'une réunion de travail avec la section syndicale de l'entreprise, le président-directeur général a révélé que 5 pays ne sont pas concernés par cette mesure entre autres, l'Ukraine, le Tadjikistan, la Bosnie, le Maroc et l'Algérie. Toutefois, le secrétaire général de l'entreprise Mittal Arcelor dira: «Nous avons exigé, par écrit, un document officiel pour garantir la sauvegarde des postes d'emploi des 8000 employés du complexe.» A noter qu'une série de réunions est prévue avec le partenaire dans les prochains jours. A ce sujet, M.Kouadria dira: «Trois meetings de 40 minutes chacun sont programmés dans les jours à venir, le premier est prévu pour la semaine en cours.» Quant aux points qui seront soulevés lors de ces réunions, l'interlocuteur soulignera que «l'ordre du jour de ces rencontres sera axé notamment, sur la situation financière de l'entreprise et autres».