Le baril de pétrole a atteint hier les 47,36 dollars, soit son plus bas niveau depuis le 20 mai 2005. La chute des prix du pétrole inquiète l'Opep. Cette organisation appelle tous les pays producteurs à «se solidariser» afin de stabiliser le marché pétrolier. «Nous souhaitons vraiment que des pays comme la Russie, la Norvège et le Mexique deviennent membres complets» au sein de l'Opep. C'est là le souhait de Chakib Khelil, président de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole. «Je ne vois pas pourquoi la Russie ne peut être membre à part entière de l'organisation», a déclaré M.Khelil hier, lors d'un point de presse animé à l'hôtel Hilton. Le même interlocuteur estime que l'adhésion de ces pays à l'Opep «sera la meilleure façon d'exprimer leur solidarité». En réponse à la question d'un confrère qui l'a interrogé s'il existe actuellement des négociations sur un accord entre l'Opep et ces trois pays pour stabiliser le marché pétrolier, le ministre a déclaré, en marge de la 5e Conférence formation du secteur de l'énergie et des mines tenue à Alger, «le marché n'a pas besoin d'avoir un accord ni de signer un papier. Le marché a besoin des résultats. On n'a pas besoin d'un accord pour se solidariser avec des pays qui ont le même objectif que nous et qui consiste à maintenir les prix stables». Invité à répondre sur l'impact du départ massif des cadres de Sonatrach, M.Chakib Khelil ne s'est pas montré inquiet. «Il y toujours eu des mouvements du personnel vers d'autres sociétés. Ce n'est pas récent et ce n'est pas nouveau», a-t-il répondu, hier lors d'un point de presse animé à l'hôtel Hilton. Et d'enchaîner: «Il y a eu et il va en avoir encore.» Le ministre a affirmé qu'il y a eu plus de retours que de départs. «Ils sont peu ceux qui partent, mais ils sont nombreux ceux qui reviennent.»