«Ce festival est un bon moyen de rapprochement des cinq continents à travers des expériences humaines et cinématographiques», selon M.Mihoubi. C'est dans l'effervescence, la liesse et l'hospitalité qu'on connaît les gens du Sud, et c'est avec des dattes et du lait que la seconde édition du Festival national du court métrage de Taghit a été étrennée, lundi dernier. Un accueil très chaleureux. Un festival dont l'organisation échoit à la fondation Fennec d'Or et dont le président n'est autre que Hamraoui Habib Chawki, le grand absent à la cérémonie d'ouverture qui a eu lieu en soirée, en plein milieu des dunes. Hamraoui n'était pas là, car il se trouve actuellement au Festival international de Dubaï, et se rendra ensuite au Caire où il sera honoré. L'inauguration officielle de l'événement a été marquée par la présence du nouveau directeur général de la Télévision nationale, Abdelkader Eulmi, le nouveau directeur général de la Radio nationale, Toufik Kheladi, sans oublier bien sûr, Azzedine Mihoubi, secrétaire d'Etat chargé de la Communication. Ce dernier s'est félicité de la tenue de ce festival, a fortiori, de l'importance, dit-il, accordée par le président de la République au cinéma en Algérie. Pour exemple, il soulignera l'intérêt qu'il a accordé pour l'aboutissement et la promotion du dernier-né de Ahmed Rachedi, un film qui porte sur la vie et le combat du moudjahid et héros de la Révolution algérienne, Mostéfa Benboulaïd. Pour sa part, le directeur général de la Télévision algérienne fera remarquer, à propos du sort du festival, que tant que c'est une action culturelle de l'Etat algérien, rien ne changera: «C'est quelque chose de bien, destiné aux jeunes, nous les Algériens et surtout la population de Taghit.» Plusieurs troupes folkloriques ont égayé, par ailleurs, cette soirée dont celle de Béni Abbès et autres composées de femmes de Taghit. C'est le grand acteur Mohamed Adjaïmi qui a ouvert le bal des festivités, lors de cette soirée, par une belle déclamation poétique à la gloire de l'Algérie et de ses figures emblématiques et historiques. Pour rappel, cette nouvelle édition du Festival du court métrage, qui revêt cette année un cachet international, comprendra 19 films courts en compétition dont quatre algériens qui concourront pour six Prix dont celui du meilleur court métrage, la meilleure réalisation et le meilleur scénario. Lundi, l'heure était aux contacts, avant la projection des films qui se fera tous les après-midi sous une kheïma-ciné, installée pour la circonstance. Aussi, ce festival qui entend encourager les jeunes cinéastes à réaliser leur ambitions créatives et artistiques, inciter et promouvoir les échanges entre cinéastes et public, compte aussi dans son programme des quaâdates cinématographiques comme pour la première édition, lesquelles seront des occasions d'apprendre, d'approfondir, de découvrir, de confronter et de bousculer des idées et des réalités. De plus, le Panorama, cette année, comprendra des courts métrages nationaux où se mêlent fiction et animation, produits entre 2006 et 2008. Le jury du Taghit d'Or est composé de cinq personnalités venues de différents pays. Le programme comprend aussi des ateliers, des débats et des échanges. Fructueux, cela va sans dire...Il reste maintenant à voir les films!