L'association Pastoralismes du monde, créée en 1994, organise tous les deux ans le Festival du film Pastoralismes et Grands Espaces. Ce festival regroupe un ensemble de productions cinématographiques sur le thème du pastoralisme et est également l'occasion de rassembler les acteurs de cette activité ancestrale et du cinéma venus des quatre coins du globe. Les films présentés peuvent être des documentaires, des fictions ou des films publicitaires, en courts ou en longs métrages. Parmi les objectifs de ce festival : promouvoir et valoriser les pastoralismes modernes, développer et conforter les échanges avec les pays du Sud et faire partager des créations cinématographiques sur le thème central du pastoralisme et ses connexions et illustrer les particularités du monde pastoral. Cette année, la 8e édition du film Pastoralismes et Grands Espaces se tiendra du 15 au 18 de ce mois à Prapoutel Les 7 Laux, à proximité de Grenoble dans le département de l'Isère. Il accueille l'Algérie comme invitée d'honneur, après la Mongolie (en 2004) et le Sénégal (en 2006). Depuis 1994 (première édition), cet événement a dépassé le paysage culturel du massif et de la vallée du Grésivaudan en prenant une dimension internationale regroupant des acteurs venus des cinq continents. Le festival, c'est trois jours de projection pour parler de pastoralisme à travers le monde avec des films toujours passionnants dans une ambiance conviviale faite d'échanges entre les délégations invitées et participantes. Le festival, c'est aussi des expositions, des réunions de scientifiques, mais aussi et surtout des rencontres internationales du pastoralisme qui ont pour thème cette année « Pastoralismes et aléas climatiques », un sujet d'actualité par excellence. Du fait que l'Algérie est l'invitée d'honneur de cette édition 2008, Melle Aliaoui Mounia, artiste peintre et ancienne élève de l'Ecole des beaux-arts d'Alger, sollicitée parmi plusieurs candidat(e)s, a vu son œuvre (une aquarelle) retenue comme affiche officielle de ce Festival du film Pastoralismes et Grands Espaces. Enfin, et en attendant un film digne de ce nom sur le monde du pastoralisme algérien sous ses différentes facettes et dans toute sa dimension socioculturelle et économique, la participation algérienne se limitera aux rencontres internationales qui seront rehaussées par des chercheurs et des universitaires à travers plusieurs contributions.