«Préparer et promouvoir le Festival culturel panafricain d'Alger à cette occasion, pour assurer la plus large participation possible des artistes et intellectuels du continent», a déclaré M.Feth Ennour. Devant un parterre de journalistes, une conférence de presse a été tenue, hier, au Théâtre national algérien Mahiedine-Bachtarzi animée par les membres du groupe de musique congolais de Brazzaville, sous la direction de leur manager et producteur, M.Beethoven. Celui-ci y a présenté le groupe Pello Yombo, ainsi que les grandes lignes de ces tournées musicales intitulées «Les nuits du Congo...» qu'ils ont déjà entamées depuis 2006 en France et en Italie, et poursuivies ensuite par la deuxième édition en 2007, au Maroc et au Gabon. Cette tournée sera complétée, cette fois-ci par la troisième en Algérie, avec un concert programmé aujourd'hui au Théâtre national algérien, organisé par l'ambassade du Congo- Brazzaville à Alger, en collaboration avec le ministère de la Culture, et ce dans le cadre de la consolidation de la coopération et des échanges culturels avec les pays africains, en général, et cette fois-ci avec le Congo-Brazzaville, en particulier. «Les nuits du Congo...», est un concept novateur qui transporte les musiques congolaises traditionnelles, tradi-modernes et modernes sur les tréteaux du monde. C'est un concept typique du groupe Pello Yombo. Dans son allocution, le manager et producteur, M.Beethoven, a qualifié cet événement culturel et artistique «d'espace interculturel et de passerelle entre la jeunesse africaine, en général, et algéro- congolaise de Brazzaville en particulier, visant, à travers des échanges culturels et artistiques, à consolider les liens de solidarité et de fraternité». D'autre part, le chargé de communication du TNA, M.Feth Ennour Ben Brahim déclare que «c'est une opportunité de préparer le Festival culturel panafricain d'Alger qui aura lieu du 5 au 20 juillet 2009, et que nous allons promouvoir, à cette occasion pour assurer la plus large participation possible des artistes et intellectuels du continent à ce grand rendez-vous culturel africain». Et d'ajouter que «la dimension et les prolongements africains de l'Algérie sont une réalité qui nous incite à oeuvrer pour une coopération continentale devant s'alimenter de tous les dénominateurs communs, notamment de la culture qui constitue un élément fondamental de sédimentation de ce travail de rapprochement entre les peuples d'Afrique». M.Beethoven a mis en exergue «l'importance de ces échanges tout en soulignant le rapport ´´limité´´ qui existe entre l'ambition et la réalité». Cette rencontre entre frères africains a été une opportunité de rendre hommage à l'un des symboles de la culture africaine, en l'occurrence l'artiste sud-africaine Miriam Makeba, surnommée «Mama Africa», décédée au mois de novembre dernier en plein exercice de sa noble fonction qui était de chanter et de représenter dignement le continent noir.