Plus d'une dizaine d'actions militaires sont actuellement menées par les forces de sécurité, tous corps confondus. La lutte antiterroriste prend de plus en plus la forme d'une extirpation des dernières racines des résidus de ce qu'on appelle le Gspc. Plus d'une dizaine actions militaires sont actuellement menées par les forces de sécurité tous corps confondus. En fait, c'est surtout l'exploitation du renseignement qui a conduit les services de sécurité à démanteler une cinquantaine de réseaux de soutien au terrorisme. Les plus importants ont été enregistré dans la région du sud et plus exactement à Oued Souf. Là où la présumée organisation terroriste affiliée à Al Qaîda, tente de recruter d'anciens détenus de droit commun. Le choix de cette région du pays n'est pas fortuit puisque c'est à ce niveau que le n°1 du Gspc comptait sur ses réseaux de soutien pour enrôler de nouvelles recrues. Cependant, la lutte acharnée des forces de sécurité contre ces cellules de soutien a contrarié les calculs du Gspc. Tous les plans subversifs de cette organisation criminelle ont échoué. les forces de sécurité ont établi au courant de cette année un fait notable, essentiellement chez la population. Celle-ci refuse, désormais les intimidations des terroristes, sous toutes leurs formes et les dénonce aussitôt au moindre mouvement suspect. Le renforcement de la sécurité au niveau des frontières notamment ouest, a permis de mettre fin aux activités des complices du Gspc, engagés dans la fourniture des explosifs. Des sources sécuritaires ont confié sans exagérer que le nombre de terroristes qui écument encore les maquis, est à peine de 1000 individus, alors qu'ils étaient estimés à presque 1200 au début de cette année. En revanche, le nombre de terroristes abattus au courant de cette année est presque de deux cents, y compris ceux qui se sont fait exploser. Le chiffre avancé par nos sources inclut également les éléments recherchés pour soutien aux terroristes. Néanmoins, les mêmes sources, qui sont très au fait du traitement sécuritaire, disent qu'il est impossible de se prononcer sur des chiffres exacts. Surtout que le Gspc, ou ce qui reste, comprend une composante étrangère du Mali, de Mauritanie, de Tunisie, de Libye et du Maroc, pour ne citer que ces quelques nationalités. Pour nos sources, aujourd'hui cette organisation a perdu tous ses repères, sachant qu'il ne s'agit plus d'un fait politique ou religieux. Mais les forces de sécurité font face à une organisation de grand banditisme, prête à tout pour préserver ses intérêts, plus clairement ses richesses dérobées aux citoyens durant des années, quitte à viser la faiblesse de certains pour déstabiliser l'Etat et la société, en commettant les crimes les plus odieux. Dire que le Gspc n'est plus capable de perpétrer des attentats spectaculaires est prématuré, ont tenu àsouligner nos sources, car un seul terroriste dans les maquis constitue une menace même minime. Là où la lutte est la plus remarquable c'est au niveau du Centre, plus exactement en Kabylie dans les maquis de Boumerdès et Tizi Ouzou. Le Gspc y avait trouvé son compte, en profitant des douloureux événements de Kabylie.