Une ambiance festive de grande envergure que la population locale, les festivaliers et les chanceux touristes étrangers n'oublieront pas de sitôt. L'ouverture officielle de la 1re édition du Festival culturel national de la chanson et de la musique amazighes fut un événement grandiose, clôturé en apothéose par le gala d'ouverture animé par le chanteur-vedette de la chanson kabyle moderne, Djamel Allam. En somme, une ambiance festive de grande envergure que la population locale, les festivaliers et les chanceux touristes étrangers n'oublieront pas de sitôt. L'ouverture du Festival dans sa 1re édition a débuté par le défilé folklorique fait d'un mélange entre les différents cultures locales, ponctué par une marche symbolique du siège de l'APC à la place du 1er-Novembre, le lieu du déroulement dudit festival. Chaque délégation a défilé à sa manière, les 13 délégations des wilayas de: Béjaïa, Bordj Bou Arréridj, Jijel, Boumerdès, Tizi Ouzou, Khenchela, Batna, Oum El Bouaghi, Tébessa, Illizi, Adrar, Ghardaïa et Tamanrasset, lauréates lors des concours des quatre festivals de la culture locale de la musique et de la chanson kabyles, chaouies, targuies et mozabites. En effet, c'est en présence des autorités locales et des chanteurs-vedettes, parrains dudit festival, à l'instar de Lounis Aït Menguelet, Djamel Allam et Nasri Ali (Katchou), de tous les festivaliers, et en l'absence, malheureusement, du représentant officiel du ministère de la Culture, représenté, à cet effet, par le directeur de la culture de la wilaya de Tamanrasset, M.Farid Begbagui, que M.Boubekeur Abderahmane, wali de Tamanrasset a déclaré l'ouverture officielle de la 1re édition du Festival culturel national de la musique et de la chanson amazighes tout en souhaitant pleine réussite aux activités programmées. En outre, si l'ouverture protocolaire était une réussite, malgré quelques fausses notes en matière de préparation dans son volet organisationnel, sa clôture fut magistrale grâce à l'ambiance bon enfant créée par l'auteur de la chanson mythique Ourtsrou, (ne pleure pas), Djamel Allam, qui marque ainsi de son empreinte de cette première édition dudit festival. En effet, le Théâtre de verdure de Tamanrasset s'est avéré exigu en la circonstance pour contenir la grande foule venue assister au premier gala d'ouverture, et écouter les Thela, Marra adyoughal, Guetlatou et autres Ourstrou. Par ailleurs, la deuxième journée fut le début des concours entre les quatre régions où le bal sera ouvert par la délégation représentant la musique et la chanson kabyles. L'honneur est revenu, à cet effet, à la troupe montante de la musique moderne, Eclipse de Barbacha, représentant la wilaya de Béjaïa, de monter sur scène la première pour laisser place aux autres groupes, à l'instar de la troupe Algorythme de Jijel, Cacnac de Tizi Ouzou, Ithrane de BBA, et Assirem de Boumerdès. Le gala de clôture sera animé par un autre parrain du festival, le chanteur-vedette de la chanson chaoui, Catchou, qui semble avoir un bon encrage dans la capitale de l'Ahaggar. Boubekeur Abderrahmane, wali de Tamarasset: «C'est un grand honneur pour la wilaya de Tamanrasset d'abriter ce grand événement culturel national, nous ne ménagerons aucun effort pour la réussite de cette manifestation. Son institutionnalisation aussi est un grand acquis pour la wilaya qui sortira de la routine, notamment en cette période de fin d'année où notre wilaya connaît une dense activité touristique, pourquoi ne pas faire de cet événement un rendez-vous culturel universel?» Lounia Aït Menguelet: «Je suis très contente d'être à Tamanrasset, élue capitale de la chanson et de la musique amazighes dans sa large diversité, chaouie, targuie, mozabite et kabyle. C'est un honneur aussi de parrainer ce grand rendez-vous culturel national. Par ma participation, je veux vraiment booster cette louable initiative qui en est à sa première édition tout en lui souhaitant une longue vie et beaucoup de réussite dans l'encouragement et la promotion de la chanson et de la musique amazighes.» Djamel Allam: «Ces initiatives sont les bienvenues pour en faire un moyen de développement et de promotion de la culture en général et de la musique et de la chanson en particulier. C'est un grand honneur pour moi de parrainer et de participer à cette grande manifestation culturelle nationale qui se veut un moyen avec pour objectif l'épanouissement de la musique et de la chanson amazighes dans sa première édition, tout en espérant sa tenue périodique chaque année. Le choix du lieu et de la période aussi est bien planifié et choisi. En ce qui me concerne, je serais présent chaque fois qu'on me fait appel pour booster cette louable initiative. Quant au gala d'ouverture, je suis très content d'avoir inauguré cet événement culturel national d'une part, et d'autre part, je suis mécontent du choix du lieu du déroulement des galas, car on aurait fait largement mieux si c'était dans la grande surface de la place du 1er-Novembre qui peut contenir beaucoup plus de monde car le temps était de mise». Ali Nasri (Katchou): «C'est un honneur pour moi de parrainer et de participer à ce grand événement culturel national qui regroupe toutes les coutumes et traditions de la culture amazighe dans ses volets chanson et musique. Par ma participation, je veux donner un cachet spécial à cette première édition qui marque, Inchallah, le début d'un grand rendez-vous culturel national annuel. Pourvu que ça dure!»