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Aït Menguellet clôture la fête
FESTIVAL DE LA CHANSON ET DE LA MUSIQUE AMAZIGHES À TAMANRASSET
Publié dans L'Expression le 31 - 12 - 2008

Le chantre de la musique amazighe et Djamel Allam nous font part de leurs sentiments suite à leur participation à ce festival.
C'est aujourd'hui que prendront fin les festivités de la 1re édition du Festival culturel national de la chanson et de la musique amazighes qui se tient dans la capitale de l'Ahaggar depuis jeudi dernier. L'honneur est revenu au chantre de la chanson et de la musique amazighes dans son expression kabyle, Lounis Aït Menguellet en l'occurrence, de clôturer ce grand événement culturel en ce Jour de l'An qui marquera la fin d'une année pour en accueillir une nouvelle depuis la capitale de l'Ahaggar, qui ne connaît pas l'engouement habituel en raison de la crise financière mondiale, responsable de beaucoup d'annulations de séjours des touristes étrangers.
L'Expression: Quels sont vos sentiments après votre participation comme porte-flambeau de la chanson amazighe et votre statut de parrain du festival?
Lounis Aït Menguellet: Je suis honoré, content et fier de participer à ce grand événement de la musique et de la chanson amazighes. Personnellement, c'est ma façon de contribuer à cette noble cause qui est la promotion de la chanson et de la musique amazighes.
Djamel Allam: Tout d'abord, je tiens à clarifier qu'on n'est pas des porte-flambeaux mais plutôt des relais de la chanson amazighe en général. Sinon, idem pour moi, je suis sincèrement très content de ma participation, ce n'est qu'une contribution à ma façon pour faire évoluer les choses dans le bon sens.
Quelle identité donnez-vous à votre présence à ce festival de Tam?
Lounis Aït Menguellet: Je suis un chanteur compositeur de la chanson et de la musique amazighes dans leur spécificité kabyle, donc ma foi, le lien est vite fait et de manière très claire. Je cautionne et j'encourage ce genre d'initiatives.
Djamel Allam: Nous sommes à notre place, au moment et au lieu qu'il faut. N'oubliez surtout pas que nos ancêtres sont passés par là et le targui est la source de toute la culture amazighe dans toute sa diversité.
Ne pensez-vous pas que cette initiative est venue un peu tard?
Lounis Aït Menguellet: Non, pas du tout. Chaque chose en son temps. Personnellement, je m'attendais à ça, c'était juste une question de temps. Par ailleurs, c'est aussi l'aboutissement de tout un travail et d'une revendication juste et légitime.
Djamel Allam: Il n'est jamais trop tard pour bien faire. Maintenant que le festival est institutionnalisé à Tam à la même période, faisons en sorte de l'encourager et de l'aider, chacun à sa façon, pour faire de ce festival un moment historique et un objectif pour la promotion de la chanson et de la musique amazighes.
Un mot sur l'organisation et le déroulement de ce festival?
Lounis Aït Menguellet: Je pense que dans l'ensemble c'est une réussite pour cette première édition. On peut mieux faire, certes, mais il faut faire avec et essayer de progresser dans l'avenir en matière d'organisation, sinon, l'essentiel est que le festival a eu lieu.
Djamel Allam: Je pense que pour une première qui se tient à quelque 2 100 km de la capitale et vu le peu de moyens dont dispose la wilaya, c'est une grande réussite. Sinon, on peut émettre quelques petites critiques sur l'organisation, la programmation et les lieux du déroulement des galas, notamment.
Quelle vision avez-vous de la chanson amazighe aujourd'hui?
Lounis Aït Menguellet: Elle est ce qu'elle est réellement avec des hauts et des bas. La chanson amazighe, en général, et kabyle en particulier, subit beaucoup d'influences, c'est dire que la question est difficile à résoudre vue sous cet angle, beaucoup de facteurs entrent en jeu.
Djamel Allam: Je suis, quelque part, embarrassé de dire quelques vérités. Je sais que la chanson kabyle n'avance pas, et partant du principe que ce qui n'avance pas recule donc, le constat est vite fait.
Sinon, ce n'est pas dramatique, avec plus de sérieux dans le travail et moins de facilité aussi sans toutefois subir l'influence, on peut faire mieux et sauver la face
Qu'attendez-vous justement de ce festival?
Lounis Aït Menguellet: L'objectif de ce festival est clair à mon avis, c'est la promotion de la chanson et de la musique amazighes dans toutes leurs composantes, dont la finalité est le rapprochement entre les différentes cultures régionales. Sinon, avec un encadrement de qualité et une formation adéquate, on peut faire émerger de nouvelles têtes sur la scène artistique.
Djamel Allam: Notre objectif est clair, c'est celui d'aider les jeunes amateurs à percer avec un meilleur encadrement et une meilleure formation. Notre participation, c'est d'assister et d'orienter ces jeunes dans leur travail. Avec plus de moyens, on peut relever le défi et réussir.
Le mot de la fin?
Lounis Aït Menguellet: J'espère qu'on a apporté le soutien et l'aide qu'on attendait de nous. Je suis content et honoré de participer à ce festival, je le referai à chaque fois qu'on me le demandera. Longue vie au festival et grand bravo aux initiateurs et aux organisateurs.
Djamel Allam: Je suis satisfait du déroulement de ce festival qui est une réussite en soi, malgré le manque que nous avons signalé. Maintenant, je pense que la balle est dans notre camp si nous voulons la saisir pour faire de ce festival un grand événement culturel national et annuel.
Merci pour tous ceux qui ont aidé, participé, programmé et organisé cette grande manifestation culturelle.


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