Dans cette lutte, pour exister, le peuple palestinien ne peut se satisfaire de symboles et d'actions éphémères, mais cela doit s'inscrire dans le concret. Un grand événement culturel de solidarité avec le peuple palestinien a été organisé hier à l'esplanade du Théâtre national algérien. M.Brahim Noual, directeur de l'Ismas «Cette rencontre ne doit pas être éphémère, mais dans la continuité en consacrant tous les travaux artistiques dans ce sens pour dénoncer l'arbitraire. L'artiste n'est pas fantaisiste, mais un acteur qui a sa place dans la société. D'ailleurs, il l'a toujours prouvé dans le temps, pour l'éveil des consciences. Alors aujourd'hui, on ne doit pas faillir à la règle à trouver les modèles pour crier haut et fort contre cette injustice et ces crimes contre l'humanité.» Djamel Ben Saber, commissaire du Festival national du théâtre amateur de Mostaganem «L'objectif de cet événement est d'informer et de sensibiliser l'opinion publique nationale et internationale sur la situation en Palestine, en n'omettant pas de rappeler que la résistance est aussi culturelle. Pour nous, la guerre fait symptôme. Nous ne voulons pas et nous ne pouvons pas rester indifférents. Nous voulons participer à une "insurrection de la pensée" face à l'inacceptable.» Abdelkader Bouaâzara, directeur de l'Orchestre symphonique natinonal «Nous voulons contribuer à faire entendre la solidarité en actes, la volonté de paix des gens de culture et nous appelons chaque lieu de culture à prendre une initiative sous la forme qu'il choisira (lecture, diffusion de courts métrages, expositions, débats, prise de parole, soirées...).» Cheb Khaled «Nous appelons les artistes qui le souhaitent à réaliser, écrire, peindre, prendre la parole...et nous nous engageons auprès de nos chaînes à faire circuler ces oeuvres et ces prises de position.»