Les actions militaires contre les dernières poches de ce qu'on appelle le Gspc présumé branche d'Al Qaîda au Maghreb islamique, se sont poursuivies hier à Jijel et Skikda, malgré les mauvaises conditions climatiques ayant prévalu ces dernières 48 heures dans la région. Les interventions de l'Armée nationale populaire ont été enregistrées, spécialement du côté est de la wilaya de Jijel et ouest de la wilaya de Skikda. Des régions connues pour être le fief des groupes terroristes. Les deux groupes de Jijel et Skikda, tentent de s'allier sous une même bannière selon les informations en possession des services de sécurité et devaient se rencontrer aux limites frontalières des deux wilayas. La phalange activant aux maquis de Jijel, avons-nous appris, est dirigée par le tristement célèbre Lamloum Amar alias Zakaria. Il a sous sa coupe une trentaine d'éléments. Il avait servi au GIA avant de rejoindre le Gspc et il semble qu'il a des contacts directs avec le quartier général du Gspc implanté dans les maquis de Sidi Ali Bounab. Nos sources se basant sur certains renseignements non encore vérifiés, confient que cet émir aurait reçu l'ordre de réanimer l'activité terroriste dans la région. S'agissant du groupe de Skikda, il est dirigé par un certain Hanika Abd El Ouhab alias Djalbib, activement recherché par les forces de sécurité. Il dirige une vingtaine d'éléments ayant à leur actif plusieurs incursions contre la population isolée pour ramasser des vivres. C'est ce même groupe qui a tenté de recruter parmi les jeunes des douars isolés, en diffusant des tracts, au niveau des localités d'El Milia à Jijel et Collo à Skikda.Dans le cadre de la lutte antiterroriste, des pourparlers, par l'intermédiaire parfois de repentis, sont menés à Skikda et Tébessa, pour convaincre les égarés de revenir à une vie sociale normale. Le rôle de la famille est aussi important, a-t-on appris des mêmes sources, qui soulignent que beaucoup ont exprimé leur volonté de déposer les armes afin de bénéficier du dispositif des lois de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale. Les mêmes sources ont tenu à préciser, que sur le territoire national l'on enregistre au moins une reddition par jour. Les plus importantes ont été à Boumerdès et Tizi Ouzou.