Le prix du pétrole stagne à moins de 40 dollars alors que les observateurs restent mitigés quant à une reprise rapide de la consommation. La dégringolade des cours du pétrole ne cesse d'alarmer les pays exportateurs de pétrole. La tendance baissière est revenue au front de l'actualité. Le baril de Light sweet crude est descendu à 37,34 dollars, alors qu'il s'échangeait à 41,83 dollars, par rapport à son cours de clôture de vendredi dernier. Le baril de Brent de la mer du Nord, a également clôturé en baisse, à 42,45 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres, alors qu'il se négociait à 44,95 dollars. Après un léger rebond des prix du pétrole en ce début de l'année, l'or noir replonge à nouveau vers une baisse qui promet d'être durable. Face à ce constat, des inquiétudes resurgissent, ce qui implique un surplus de pétrole sur le marché. Aussi, la question qui se pose est de connaître l'ampleur et la durée du recul de la consommation de l'or noir. Avec comme corollaire, l'augmentation de la disponibilité du pétrole d'où la chute drastique des prix connue ces derniers mois. En effet, d'aucuns se demandent le pourquoi de cette baisse continue des prix alors même que la conjoncture n'a jamais été aussi favorable pour leur envolée sur les marchés. Ni les températures très basses d'un hiver très rigoureux, notamment en Europe, ni les conflits signalés ici et là ne sont parvenus à soutenir la demande de pétrole, ni à contenir la baisse observée ces dernières semaines. L'Ukraine bloquait hier la reprise du transit de gaz russe vers l'Europe, accusant le géant Gazprom de lui imposer des «conditions de transit inacceptables», tandis que l'Union européenne s'indignait d'une situation «très sérieuse» et inexcusable. Quelques heures seulement après avoir annoncé la réouverture partielle des vannes approvisionnant l'Europe, Moscou a subitement annoncé que tout était remis en cause, et Kiev a confirmé dans la foulée. «Le gaz russe destiné à l'Europe ne passe pas par le système ukrainien de gazoducs à cause de conditions de transit inacceptables imposées par Gazprom», a déclaré M.Zemlianski sans plus de précisions.