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Le monde au coeur d'un maelström
SEVÈRE RECESSION POUR 2009
Publié dans L'Expression le 21 - 01 - 2009

Cette conjoncture inquiète. Les analystes se demandent si la récession risque de perdurer au-delà de 2010.
Le monde sombre dans un profond gouffre. Les économistes et experts ne sont guère optimistes. Selon les récentes prévisions de la Commission européenne, le Produit intérieur brut (PIB) devrait reculer de 1,9% en 2009 dans la zone euro. Cette dernière devra subir la plus grande contraction de son économie jamais connue. Depuis le début de ce marasme, les différents pays du monde se sont enfoncés un peu plus dans une impasse. Le scepticisme règne et promet de durer au moins jusqu'en 2010. Rappelons que cette crise financière, qui a commencé par l'affaire des subprimes en Amérique du Nord, s'étend à présent à tous les pays du monde, notamment les pays industrialisés. Des inquiétudes planent sur les plans de relance et de soutien. Nombre de pays courent le risque de s'enferrer dans une spirale qui aboutira à un nouveau krach.
Les experts estiment que ces plans de relance manquent de points d'accompagnement. Par conséquent, ces projets de relance vont provoquer un endettement public avec des suites gravissimes à long terme. Ainsi, l'impact et les effets de cette situation se feront sentir par la baisse de l'activité économique et avoir comme corollaire une baisse soutenue de la demande en pétrole, particulièrement.
La question qui ne cesse de tourmenter analystes et observateurs et singulièrement les décideurs économiques, est de savoir pourquoi cette crise persiste, malgré les efforts consentis? D'après les spécialistes, la crise financière et économique dure parce qu'elle concerne désormais l'ensemble des crédits et non plus seulement le cadre étroit des crédits immobiliers. Une conjoncture incluant tous les types de crédits, y compris automobiles, et les crédits à la consommation. Soit un marché de plusieurs milliers de milliards de dollars, très supérieur à celui du seul compartiment des subprimes. De la même façon, ces crédits octroyés, n'affectent plus seulement les établissements qui avaient accordé des crédits immobiliers à risque aux Etats-Unis. Ils touchent tous les acteurs financiers qui ont investi dans les marchés.
Ces derniers connaissent actuellement une baisse continue et sans rebond. Les hauts responsables économiques multiplient les réunions et les plans d'aide financière. L'Etat prend, en outre, de plus en plus part à l'intervention dans le marché capitaliste, afin de contribuer à un éventuel équilibre et à structurer le marché des capitaux.
Seulement ce soutien de l'Etat, n'a pas eu l'effet espéré, du fait que la croissance économique enregistrée dans les pays industrialisés ainsi que dans les pays émergents, affiche des taux négatifs pour le premier semestre 2009. Certains pays se disent optimistes pour un enchérissement de leur relance économique, mais d'autres sont beaucoup plus sceptiques. Selon le patron de l'Organisation de coopération et de développement économique(Ocde), «le pire est devant nous». L'Algérie comme les différents pays du monde subit les aléas de cette crise par la baisse des prix du pétrole sur le marché. Un manque à gagner conséquent durant l'exercice 2009, par rapport à l'année 2008. D'ailleurs, les cours du pétrole frôlaient, hier, leurs niveaux les plus bas depuis quatre ans à New York.
Le baril de Light sweet crude qui perdait 2,94 dollars était estimé à 33,57 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Le Brent de la mer du Nord enregistrait 43,78 dollars sur l'InterContinental Exchange de Londres. La crainte de voir la consommation mondiale en produits pétroliers en berne, se confirme. Dans ce contexte, la banque américaine Goldman Sachs, prédit une chute des cours en dessous des 30 dollars, d'ici la fin de ce trimestre. Une prophétie, lourde de menaces sur les prix du pétrole. Les réductions de la production de pétrole n'a pas eu d'effets sur les prix qui restent scotchés au plancher.
Aussi, les pays producteurs de pétrole (Opep) pensent d'ores et déjà à une nouvelle réduction de la production, lors de la prochaine réunion prévue en mars. Mais serait-ce suffisant face à un problème qui semble dépasser le seul seuil de la production de pétrole? Et les surstocks américains ne sont pas faits pour insuffler une nouvelle vigueur à des prix du pétrole en déliquescence.


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