Des noms retentissent et sillonnent les quatre coins de la planète en évoluant dans plusieurs manifestations. Cependant, ils restent des «inconnus» ou «sous-estimés» dans le milieu artistique local. Pourquoi bon nombre de nos artistes vivent-ils dans l'anonymat? Cette question, dont la pertinence paraît manifeste, se trouve de nos jours complètement occultée par un rideau de fumée créé par bon nombre d'interrogations. Ayant trouvé refuge pour les uns, et le désintérêt des institutions concernées pour les autres, ces derniers sont loin des feux de la rampe. Tout de même, plusieurs d'entre eux restent méconnus au pays, surtout en matière de talent et virtuosité. Ainsi, des noms retentissent dans le monde entier, sillonnent les quatre coins de la planète en évoluant dans plusieurs manifestations, reconnus internationalement et qui restent tout de même des «inconnus» ou «sous-estimés» dans le milieu artistique local. Telle est la situation qu'a vécue l'artiste-peintre algérienne, Attika Boubzari. Depuis son jeune âge, Attika Boubzari rêve de devenir une grande artiste-peintre. Elle re-prend alors les standards de ses aînés, selon sa biographie dressée par son label. A l'adolescence, la lubie comme celle qui a frappé beaucoup d'artistes, lui effleure l'esprit: quitter l'école et se lancer dans des aventures, à la fois énigmatiques et révélatrices de la nature humaine. En terminale, elle rompt, sans regrets avec les études. Elle abandonne à jamais, le lycée Omar-Racim. Pour elle, le meilleur chemin qui permet l'accès dans l'espace artistique est de passer par les écoles et de subir une formation académique. A Alger, où elle est née le 2 mai 1959, la belle histoire a commencé à l'Ecole nationale des beaux-arts d'Alger, où elle obtient son diplôme en 1984. Ensuite, à l'Académie des arts et design de Pékin (Chine), où elle arrache son diplôme en 1987. Et, depuis, les succès se multiplient pour Attika Boubzari avec des nominations, telles académicienne associée, section Art du verbano, Chevalier académique du verbano, Socio onario per l'anno 2008 et 2009 par l'association culturelle Italia in Arte, Socio onario permanente par le Centre culturel Le Arti Catania. Mais également d'autres prix: prix Anthony Van Dyck 2007 par l'association Italia in Arte, prix Trofeo Internationale de la peinture, sculpture et graphisme Parigi Eiffel, Prix le Louvre par l'Association culturelle artistique Athenia et le Centre culturel Le Arti Catania, la Coupe artistique de l'année artistique contemporaine par l'Academia Severiade. Elle fut classée en troisième position à l'exposition de mars 2008 à l'hôtel Carlos Alghero et obtint le premier prix ex aequo Le Louvre, Michel-Ange Buonarroti 2008 et l'approbation de haute personnalité du monde contemporain pour l'art, la science et la culture à l'occasion du 500e anniversaire des travaux du plafond de la chapelle Sixtine à Rome (1508/1512). Attika ne cesse d'impressionner les spécialistes qui suivent son parcours en participant à des événements de grande envergure tels que les 1er et 2e Salon des arts plastiques d'Angoulême avec des oeuvres référencées dans leur catalogue, intitulées Lumière, et Vision en 2001, et Crise et Translucidité en 2002, oeuvre sélectionnée pour l'exposition culturelle du Monaco Muséum à l'aéroport de Nice, intitulée Socle brisé. Elle a participé à l'exposition Cyprus Art 2002, avec l'oeuvre intitulée La Porteuse de L'Espoir représentée sur son catalogue et son site et à l'exposition des 1re et 3e éditions de la Campagne internationale de l'art et la solidarité (Originales solidarios association) en 2002 et 2004 dans plusieurs villes d'Espagne. Deux de ses oeuvres sont représentées dans le Dictionnaire encyclopédique inter-national d'art moderne et Contemporain, intitulées La tempête, Imprévue et Acculement, année 2009, Maison Alba. Elle fut invitée d'honneur pour l'exposition-vente du Monaco Muséum au Centre culturel Peugeot à Paris, avec l'oeuvre intitulée Arabesque et participa au concours international des arts plastiques de l'association culturelle (Valentin Ruiz Aznar) en Espagne avec l'oeuvre intitulée Printemps. Ses oeuvres ont été sélectionnées pour le Festival de l'Art contemporain à Marrakech, Maroc en 2002. Ses oeuvres Sculptures dans l'eau, Demain, Dispersion, sont représentées sur le livre Avanguardie, Artistiche 2007, maison BOE. Il faut avoir l'honnêteté intellectuelle de reconnaître que c'est une situation qui laisse à désirer. Ce qui est déplorable surtout, c'est l'absence d'une politique culturelle à long terme, qui permettrait de promouvoir la culture en sortant des sentiers battus. Il s'agit d'asseoir une véritable politique de la culture qui pérennise la conservation de notre passé, la maîtrise de notre présent, et l'anticipation de notre futur avec tous les acteurs et sans exclusion aucune.