Leur mission est de suivre et de superviser le processus électoral. Pas moins de 1500 magistrats seront mobilisés par le ministère de la Justice pour suivre et superviser le processus électoral lors de la prochaine élection présidentielle. C'est ce qu'a annoncé hier le directeur des affaires judiciaires et juridiques auprès du ministère à partir de la wilaya de Chlef. Ce représentant du ministère de la Justice est longuement intervenu lors du séminaire régional organisé par la cour de Chlef et relatif au «rôle des magistrats dans le processus électoral», indiquant que cette rencontre avait pour principal but «d'informer les présidents des commissions communales et des magistrats des chambres administratives chargés de la préparation de la prochaine élection présidentielle, de toutes les dispositions législatives et organisationnelles, notamment celles portant révision exceptionnelle des listes électorales». Il vise également, selon les organisateurs, l'«unification des méthodes de travail» du personnel impliqué dans la préparation de la prochaine échéance électorale, et ce dans «la perspective d'en assurer une plus grande transparence». Par ailleurs, des exposés sur la mission des commissions communales et administratives dans le processus de révision des listes électorales, ainsi que les recours judiciaires relatifs aux listes électorales issues de la révision, ont été présentés lors de cette rencontre. Cette dernière a vu la présence des walis de Chlef et Aïn Defla, ainsi que nombre de magistrats des tribunaux de la wilaya de Aïn Defla relevant de la cour de justice de Chlef. Pour rappel, cette rencontre n'est pas la première du genre, puisque une autre l'a récemment précédée dans la wilaya de Constantine. La rencontre organisée à l'initiative du corps judiciaire, a regroupé des magistrats de huit cours limitrophes et à laquelle ont pris part également des cadres du ministère de la Justice. Le rôle des magistrats et présidents des commissions administratives a fait l'objet de plusieurs exposés et de larges explications. L'étude des recours pouvant être initiés, particulièrement ceux s'agissant de la révision des listes électorales et de ceux pouvant être introduits contre les membres des bureaux de vote, a également été abordée. C'est dans ce même contexte que les magistrats participants ont mis en exergue toutes les procédures légales à suivre quant aux dispositions électorales. Les thèmes ont porté sur d'éventuelles procurations, les droits civiques, les révisions des listes électorales, les failles judiciaires et autres aspects relatifs à l'introduction des délais de recours devant la chambre administrative.