Pour le premier ministre, ce phénomène n'est pas seulement une affaire de milliards de dinars, de programmes ou de mesures. S'il y a bien un dossier qui met dans la gêne le gouvernement c'est bien celui des harraga. Après Abdelaziz Belkhadem et Tayeb Belaïz, cette fois-ci c'est le Premier ministre qui s'exprime sur cette question et avec des propos empreints de beaucoup de gravité. «Le phénomène des harraga est une crise, voire une tragédie nationale, mais aussi un coup profond porté à la société algérienne dans ses valeurs.» C'est en ces termes que Ahmed Ouyahia a résumé l'étendue, voire l'ampleur de la problématique qui frappe une large frange de la société, à savoir la jeunesse. Interpellé sur ce sujet en marge de la journée parlementaire organisée par l'Alliance présidentielle, M.Ouyahia a été prolixe. «Le phénomène des harraga (candidats à l'émigration clandestine Ndlr) est un problème sérieux qui a touché la société algérienne dans ses valeurs», a-t-il précisé. Plus grave encore, le Premier ministre a utilisé des termes lourds de sens pour exprimer la pesanteur de ce phénomène. «La société a été gravement secouée par l'émigration clandestine des jeunes et que cette dernière est une longue affaire. Ouyahia répond à Sadi et Djaballah «Celui qui a été trahi par son destin, dit qu'il a été encerclé», c'est à travers ce dicton populaire que le Premier ministre répond aux leaders politiques qui boycottent la prochaine échéance politique. Interrogé, en marge de la journée parlementaire organisée hier par l'Alliance présidentielle sur la réconciliation nationale, M.Ouyahia a été très bref. «Quelqu'un leur a interdit de venir?» s'est-il demandé en affirmant qu'ils sont les bienvenus. «Ceux qui ont des problèmes avec eux-mêmes n'ont pas à trouver des arguments», a-t-il encore précisé faisant allusion à Saïd Sadi et Cheik Djaballah. Elle n'est pas seulement une affaire de milliards de dinars, de programmes ou de mesures, c'est quelque chose qui ne peut venir que de notre profondeur, là où on se sent responsable et citoyen «Celui qui a été trahi par son destin, dit qu'il a été encerclé», c'est à travers ce dicton populaire que le Premier ministre répond aux leaders politiques qui boycottent la prochaine échéance politique. Interrogé, en marge de la journée parlementaire organisée hier par l'Alliance présidentielle sur la réconciliation nationale, M.Ouyahia a été très bref. «Quelqu'un leur a interdit de venir?» s'est-il demandé en affirmant qu'ils sont les bienvenus. «Ceux qui ont des problèmes avec eux-mêmes n'ont pas à trouver des arguments», a-t-il encore précisé faisant allusion à Saïd Sadi et Cheik Djaballah.