Trois commissions de contrôle pour le fonds de la zakat ont été créées au centre, l'est et à l'ouest de la capitale, selon le directeur général des affaires religieuses de la wilaya d'Alger, M.Lazrahi. Ces commissions auront pour mission de superviser et de contrôler les projets subventionnés par ce fonds. Cette mesure serait-elle prise à la suite de failles constatées dans la gestion des recettes de la zakat? Sur ce point, l'orateur n'a pas été prolixe. Mais comme dit l'adage, «il n' y a pas de fumée sans feu», sinon pourquoi installer des commissions de contrôle si le fonds est géré dans la transparence et l'équité? Le fonds de la zakat, estimé à 540 millions de dinars, attise les convoitises. Ce fonds devrait subventionner près de 400 projets à travers le pays. Par ailleurs, il a été également mentionné que le quart des recettes de la zakat sera versé à la population de Ghaza. Cette population qui a besoin de notre aide afin de reconstruire les dommages collatéraux engendrés par le pogrom israélien. «Venir en aide par une contribution financière à nos frères de Ghaza est un devoir qui incombe à tous les Algériens», a déclaré M.Lazrahi. A cet effet, le directeur des affaires religieuses a insisté sur le rôle vital des imams dans la sensibilisation des gens pour apporter leur aide financière aux Palestiniens, en marge d'une conférence inscrite sous le thème «Le projet israélien dans la bande de Ghaza», animée par l'ambassadeur de l'Etat de Palestine, et en présence de maîtres conférenciers, à Dar el Imam. «La population de Ghaza aura toujours besoin de notre aide, aussi modeste soit-elle!» selon le professeur Mohamed Koursou. Cette communication sur la donation se fera essentiellement à l'occasion des prêches du vendredi. Aussi, ce débat avait mis en exergue la violence inhumaine de l'Etat hébreu. Dans ce même volet, Amar Djidel, maître de conférence à l'université du Caroubier d'Alger, a soutenu la nécessité qu'il y a pour les pays arabes d'unir leurs forces pour un intérêt commun qui est celui des Palestiniens. «Il faut unir notre force et laisser nos intérêts de côté».