La direction des douanes a déposé une plainte contre x. De sources proches de la direction des douanes, on apprend que le vol d'une pièce du scanner des containers au port d'Alger a rendu celui-ci hors d'usage. Selon des informations obtenues auprès du DG des douanes, «le voleur se serait introduit à l'intérieur de la cabine du camion contenant le scanner pour en dérober l'élément en question et se serait permis de prendre au passage une cafetière et un poste cassettes appartenant à l'un des agents». Sur la base de ces déclarations, on serait tenté de croire que cet acte a été exécuté par un vulgaire voleur qui aurait profité d'un manque de vigilance momentané des agents de sécurité en faction au port d'Alger. Mais, intervenant au lendemain de la décision de recentrage du secteur portuaire et la nomination de nouveaux responsables à la tête de chaque direction régionale, celui-ci est aussi interprété comme un probable acte de malveillance de la part de certaines personnes, internes et externes à l'institution douanière, qui auraient peur de l'assainissement et de l'informatisation des procédés de contrôle aussi bien au niveau des ports qu'au niveau des aéroports. En termes clairs et selon certains responsables, «l'assainissement, la modernisation et l'informatisation de l'institution des douanes seraient synonymes de perte de gains». A rappeler qu'un vol similaire s'était produit, il y a environ une année, où un élément du scanner pour les bagages des voyageurs avait été dérobé au port d'Alger. Privé de l'un de ses éléments importants, le scanner n'était plus fonctionnel pendant une longue période, ce qui a permis à certains douaniers véreux de s'adonner à leur trafic. L'élément dérobé a été retrouvé quelque temps après, abandonné aux environs de l'aéroport d'Alger. A la suite du vol qui s'est produit hier, la direction des douanes a déposé une plainte contre x. Vol banal ou acte de malveillance? A cette question, seuls les enquêteurs pourront répondre. Toutefois, en l'absence d'éléments concrets pouvant déterminer le mobile du vol, toutes les supputations sont permises.