Le système d'enseignement licence-master doctorat (LMD) est faiblement implanté à l'université de Tizi Ouzou où son taux de pénétration n'a pas dépassé quatre ans après son introduction, les 14% des 45.500 étudiants inscrits actuellement, a-t-on appris du vice-recteur chargé de la pédagogie. L'application «graduelle» de ce nouveau système de l'enseignement supérieur a donné lieu à l'inscription de quelque 6713 étudiants pour l'obtention d'une licence académique ou professionnelle (selon l'option du candidat) en technologie, sciences de la matière, mathématiques, informatique, sciences naturelles et de la vie, sciences sociales et droit. La lenteur relève, selon M.Mitiche, du «souci de réunir les conditions maximales pour la réussite de ce système d'enseignement, en ce sens que cela demande un temps nécessaire à l'adaptation des enseignants aux nouveaux programmes et pédagogie qu'il induit». Cela suppose aussi un «environnement favorable pour l'apprentissage en milieu professionnel, indispensable surtout pour la préparation d'une licence professionnelle», a-t-il ajouté. «Néanmoins, les conditions actuelles de l'université nous permettent d'envisager le doublement de cet effectif à la rentrée universitaire prochaine», a indiqué le chargé de la pédagogie qui fait état d'un projet d'ouverture, à cette échéance, de 13 autres licences dans des spécialités diverses: anglais, lettres arabes, architecture et sciences de la nature et de l'univers. Un dossier a été soumis à cet égard à la Commission nationale d'habilitation du ministère de tutelle, a-t-il ajouté. L'université de Tizi Ouzou projette également de lancer, en septembre prochain, le diplôme Master, au profit des détenteurs d'une licence académique LMD en informatique, physique, chimie et mathématiques, qui viendront s'ajouter aux domaines existants, à savoir l'électronique, l'électrotechnique, automatisme, le génie civil et génie mécanique, signale-t-on de même source.