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La friperie au secours des petites bourses
Publié dans L'Expression le 01 - 03 - 2009

La situation sociale de nombreuses familles est des plus précaires! Soit le père ne travaille pas soit le salaire est souvent dérisoire face au coût de la vie. Aussi, nombreux sont les parents qui pour joindre les deux bouts se rabattent sur des solutions de fortune. Ainsi, pour nourrir toute la famille, c'est à une gestuelle des plus compliquées que se livrent ces pères de famille acculés. Se payer le pain quotidien, le sachet de lait et la semoule pour le couscous passe encore, mais en cas de «coup dur» comme les fêtes et la rentrée scolaire, alors bonjour les dégâts! Quant à s'offrir un kilogramme de viande, cela demande des calculs et bien des privations. Généralement, les parents se sacrifient au profit des enfants. Le problème numéro un, reste cependant, l'habillement. Vêtir les enfants, garçons et filles est une opération aussi redoutée que délicate, notamment quand il faut habiller les adolescents. Aussi, beaucoup de parents se rabattent sur la friperie. Ces magasins semblent être la manne tombée du ciel et venue au secours de beaucoup de familles.
A Tizi Ouzou-ville, ils pullulent. On en trouve pratiquement dans toutes les rues de la ville. Les villes de l'intérieur n'en sont pas dépourvues, bien au contraire. On en compte aussi bien à Taguemount Azzouz, dans les Béni Douala, à Beni Douala-Centre, Azazga, à Draâ Ben Khedda, Boghni, Draâ El Mizan, etc. Cela sans compter ces vendeurs ambulants qui sillonnent tous les villages. Selon des gens qui s'approvisionnent en ces lieux, «les magasins offrent, certes, des vêtements et souvent des chaussures de meilleure qualité que ce que l'on peut trouver sur les marchés, et la différence de prix est souvent importante entre 200 et 500 DA, voire plus, entre les articles vendus dans ces magasins et ceux vendus sur les marchés». Ghania, une jeune femme travailleuse, affirme s'approvisionner en ces magasins car, selon elle, «d'abord mon salaire ne me permet guère de me fournir en vitrine où les prix sont quasi inabordables, ensuite regardez par exemple ces bottes que je porte, elles sont en cuir et ne m'ont coûté que 800 DA. Alors qu'en vitrine elles sont exposées à plus de 2000 DA et la marchandise est d'origine chinoise et donc de qualité bien inférieure. Ces bottes légèrement usées sont en cuir véritable et me feront, au bas mot, trois saisons». D'autres affirment que «pour les manteaux et les vêtements qui coûtent très cher dans les vitrines, on préfère nous rabattre sur ces magasins. On peut ainsi vêtir les enfants et même les grands». Tandis que Boussad, un citoyen habitant un village proche des Ouadhias, soutient que «pour vêtir les enfants, je me rabats sur les marchés où on peut se procurer des choses à bon prix, oui, il y a des magasins de friperie qui offrent des articles de meilleure qualité mais ils font relativement cher, et je ne peux offrir à tous les enfants des vêtements avec mes faibles revenus, je perçois une toute petite pension et attention, en dinars pas en euros». Dans l'un de ces magasins que l'on a pu visiter à Tizi Ouzou, une foule de clients, femmes et pères de famille, se bousculent. Abordé, le vendeur affirme que «tout le monde vient ici, certes avant, les gens avaient un peu honte de venir en ces lieux, le m'as-tu vu en prend un coup, mais petit à petit, tout le monde ou presque s'y est mis. Regardez, on a du monde et aussi du beau monde.»
A côté, un homme bien mis, apparemment un fonctionnaire, s'enorgueillit d'avoir dégoter une belle chemise à bas prix. En effet, les prix sont abordables et les choix sont variés mais il y a lieu de souligner que ces ballots importés risquent d'être la source d'autres tracasseries budgétivores de par les microbes qu'ils peuvent véhiculer, d'autant que leur provenance est souvent douteuse et leur transport laisse à désirer.


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