Pour ce qui est des activités industrielles, elles ne sont pas légion. Située à 50 km au nord du chef-lieu de la wilaya de Chlef, la ville de Ténès est la plus ancienne daïra du pays; l'extension de la ville se fait vers l'ouest ; avec une population de plus de 36.000 habitants, ses activités économiques ne sont pas très développées parce que plusieurs projets ont été détournés vers d'au-tres régions, exemple: une biscuiterie vers Cherchell et une tannerie, pour des motifs qui paraissent pour le moins saugrenus: absence de terrain et insuffisance d'eau. Ce qui est dommage pour une jeunesse qui reste désoeuvrée et qui vit un chômage dangereux avec le désespoir de trouver du travail. Tout ce qu'ont fait les responsables locaux comme erreurs ce sont les jeunes qui le paient maintenant. Pour ce qui est des activités industrielles, elles ne sont pas légion, les principales activités commerciales dépendent du port de Ténès qui est le poumon de la ville et même de la région, puisque ses activités mixtes couvrent les domaines du commerce et de la pêche; ce port, qui est autonome, dessert les wilayas des régions centre-ouest et centre-sud, à savoir: Blida, Médéa, Djelfa, Laghouat, Aïn Defla, Tissemsilt, Tiaret, Relizane ainsi que le chef-lieu de la wilaya Chlef et même Bouira et ce, depuis 1980. A signaler que ce port a joué un rôle très important lors du séisme de Chlef en 1980 où un record de 500.000 tonnes, soit 60 % d'équipement ont transité par ce port, malgré des infrastructures insuffisantes, ce qui laisse présager des perspectives très optimistes et très prometteuses, si on réunit les moyens en sa faveur; il est impératif que le port de Ténès soit équipé d'infrastructures adéquates et que le nouveau quai dont le chantier est abandonné depuis plus de 10 ans soit aménagé. Sa profondeur doit aussi être améliorée avec le dragage de son bassin, afin que nous puissions voir dans un proche avenir le port de Ténès revenir à son rang de poumon économique de la région et atténuer pour la circonstance le chômage de toute une jeunesse, qui en est la résultante logique. Compte tenu de l'évolution des transports maritimes, une ligne de chemins de fer reliant Ténès à Chlef, s'impose pour désengorger le trafic routier et faciliter la fluidité de la circulation. Ténès a son histoire et son passé, un budget conséquent pour la promotion du tourisme contribuera au développement de cette ville en tant que station balnéaire. Pour peu que la volonté politique existe et avec une étude appropriée nul doute que l'essor de la région permettra la résorption du chômage qui frappe la jeunesse.