L'Expression: La campagne électorale démarre dans quelques heures. Comment vivez-vous ces derniers moments? M. Bouchouareb: Comme vous le voyez, nous sommes à la dernière phase. Nous gérons pour nous assurer du bon déroulement de la campagne. Nous n'avons pas cessé de nous préparer et d'harmoniser nos actions au niveau des wilayas depuis l'annonce de la candidature. Le programme, nous l'avons distribué lundi dernier à tous les niveaux. Là, je viens de quitter une rencontre importante organisée par le Forum des chefs d'entreprise qui ont réitéré fortement leur participation à la campagne électorale. Cela nous permet d'entamer la campagne avec un bon moral élevé. Notre force nous la tirons d'abord des citoyens et de tous les mouvements qui nous soutiennent. Cette fois-ci, l'afflux des jeunes et des femmes est beaucoup plus important qu'en 2004. On le sent réellement, croyez-moi. Il est exactement 12h15, peut-on dire que tout le travail logistique est achevé à 100%? Absolument! Je peux vous dire que toutes les wilayas ont reçu les affiches et les supports ainsi que le matériel de campagne. La logistique a répondu, la communication a élaboré et conçu tous les documents aussi bien le programme du candidat que le bilan des deux quinquennats. Tous ces dossiers sont au niveau des wilayas. Vous avez déjà participé à la campagne de 2004, à votre avis, cette campagne est-elle plus stressante? Non, cette campagne n'est pas stressante. Bien au contraire, elle est motivante et même forte puisque nous enregistrons un engouement réel sur le terrain. La classe politique et le mouvement associatif nous accompagnent dans cette démarche. Ça donne plus de travail et d'encadrement, mais nous faisons tout cela avec beaucoup de bonheur, ce qui nous donne l'espoir d'aller vers une victoire.