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C'est l'eau qui manque le moins
BEJAIA
Publié dans L'Expression le 25 - 03 - 2009

Au moins cinquante fuites d'eau sur le réseau AEP ont été constatées.
Une étude américaine réalisée sur toute la région de Béjaïa a révélé l'existence d'importantes quantités d'eau souterraines. «Béjaïa repose sur une éponge», lit-on sur le document américain. A Béjaïa, ce n'est pas l'eau qui manque. Cette région en dispose tellement qu'elle pourrait céder une partie à ses voisins. En faisant une tournée d'inspection dans les quartiers de la ville, le maire de Béjaïa a relevé pas moins de cinquante fuites d'eau sur le réseau de distribution d'eau potable (AEP). C'est le maire en personne qui a fait l'annonce lors de son intervention au forum de la radio locale. Cela n'empêche pas pour autant les Bejaouis de disposer de ce liquide précieux même si cela se fait de manière disproportionnée.
En effet, alors que des quartiers sont alimentés H/24, d'autres ne le sont que quelques heures. La situation en matière d'alimentation en eau potable aurait pu être meilleure si le réseau d'adduction n'était pas aussi vétuste, d'autant plus qu'une partie date même de l'époque coloniale. C'est pour cette raison que les autorités ont fait part de leur volonté d'y remédier. Le projet est en marche. Il a été confié à une entreprise, pour la réalisation des travaux de réhabilitation sur 200 km du réseau d'adduction.
La nécessité est telle que même les travaux d'aménagement urbains sont retardés. Rien ne peut se faire tant que le réseau est dans un état vétuste. Dans les zones rurales, ce n'est pas la joie. Dans certaines localités on en est encore à l'heure des jerricans. Les communes situées sur les deux rives de la Soummam en souffrent.
L'eau puisée des nappes phréatiques est, non seulement rare, mais elle est consommée pour le lavage et autres nettoyages. Ce qui fait l'affaire des vendeurs d'eau de source. L'activité se multiplie tant la demande est forte. Et pourtant, cela n'est pas dû à la rareté de l'eau. Des efforts sont donc nécessaires pour changer l'ordre des choses. Outre le réseau d'adduction qui doit impérativement être renouvelé, il y a lieu de signaler que la livraison de l'eau du barrage Tichy Haff reste tributaire de cette réhabilitation. D'une capacité de 150 millions de m3, il est appelé à alimenter 22 communes à partir de la haute vallée de la Soummam jusqu'au littoral en passant par le couloir de la Soummam.
Mieux, une partie de cette eau servira à l'irrigation des 3200 hectares dans la vallée et 6400 hectares au niveau du Sahel. Ce qui suppose une incursion dans la wilaya de Bouira. Cet apport est appelé à faire de la wilaya un pôle de développement agricole.
La région de Béjaïa regorge d'eau. Il suffit de faire preuve de volonté pour permettre à tous les habitants d'en bénéficier. La nature a été généreuse mais l'homme n'a pas su l'accompagner pour un bien-être partagé. C'est encore une fois l'art de la gestion qui fait défaut. C'est une question à laquelle seuls les politiques pourront répondre, eux qui aspirent au pouvoir.


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