Les Chélifiens ne savent plus ce que gagner veut dire. Cela fait sept matches qu'ils n'ont pas connu de victoire. Ce jeudi, les Rouge et Blanc ont, une nouvelle fois, été incapables de s'imposer face à une équipe de l'AS Khroub, accrocheuse à souhait, qui a égalisé à une minute de la fin de la partie. La première mi-temps a vu l'ASO dominer largement, mais en faisant preuve d'un manque de réalisme flagrant dans la surface de réparation. A la 11', Messaoud, d'une belle reprise, a failli trouver le chemin des filets adverses n'était l'intervention du gardien khroubi qui a sauvé son camp avec brio. Le reste de la première mi-temps a été de la même veine, à savoir une ASO qui pousse de manière désordonnée et une ASK qui défend franchement sa zone. Les Khroubis ont, même, réussi à inquiéter la défense chelifienne par deux fois (Temoura à la 28' et Hamedi à la 30'). En seconde période, les Chélifiens poussent les Khroubis dans leur dernier retranchement en se procurant des occasions nettes par Bentayeb à la 67', Sidibé à la 71' et Gouaiche à la 77', mais sans trouver la faille devant une équipe de Khroub qui a réussi à annihiler leurs actions. Cependant, à trois minutes de la fin du temps réglementaire, Messaoud est parvenu à tromper le gardien khroubi, Belhani. Alors que les Chélifiens pensaient que la victoire était acquise, leur joie a été stoppée nette deux minutes plus tard, le Khroubui, N'gomo, arrivant à remettre les pendules à l'heure. Grande a été la déception du public chélifien qui n'a pas digéré cet échec. Il s'est mis à jeter toutes sortes d'objets sur ses joueurs. Il faut dire que l'un d'eux a eu un comportement assez déplacé envers les spectateurs. Ces scènes de violence ont duré une bonne demi-heure. L'ASO Chlef a encore perdu deux précieux points. Le doute s'installe dans cette équipe une semaine avant son grand rendez-vous africain contre l'ES Sahel. Sur le plan national, avec ses 32 points, elle n'a pas encore assuré son maintien. A la fin de la partie, l'entraîneur chélifien, Abdelkader Amrani, a menacé de quitter l'équipe parce qu'il ne pouvait plus travailler dans un pareil climat. Affaire à suivre.