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Les GIA tournent le dos à Ben Laden
AL-QAÎDA TRÈS BIEN IMPLANTEE AU MAROC
Publié dans L'Expression le 22 - 06 - 2002

Depuis plus de six ans, les groupes algériens ont rompu toute attache avec cette organisation.
Le monde découvre, ahuri et stupéfait à la fois (l'est-il réellement), que les réseaux proches d'Al-Qaîda sont «très bien implantés au Maroc». Le quotidien marocain Aujourd'hui le Maroc, estime que «le récent démantèlement d'une cellule dormante d'Al-Qaîda dans le pays constitue une alerte rouge». Et d'ajouter: «Des groupuscules dont la seule référence est Ben Laden recrutent à tour de bras parmi la cohorte des déshérités et des frustrés, qui ne cessent de grossir».
Pour les connaisseurs de la nébuleuse islamiste au Maroc, il existe deux organismes islamistes plus ou moins radicaux, El-Adl wal-Ihsane (toléré, mais non reconnu) et le PJD (Parti pour la justice et le développement, présent au Parlement), mais qui ne donne pas l'air d'avoir un lien avec Al-Qaîda.
Les nihilistes d'Al-Qaîda ont besoin d'éléments proches de la nébuleuse des nihilistes de la Salafia et Djihadia, tels le djihad islamique, la Djamaâ islamiyya, et les mouvements djihadistes et takfiris très nombreux dans le monde arabo-islamique. Or, justement, le GIA algérien, version Gousmi, avait des attaches avec ces réseaux interconnectés, mais qui semblent bien rompues depuis le début de l'année 96 lorsque Djamel Zitouni procéda à une purge de tous les éléments qui «sentaient» peu ou prou Ben Laden, Al-Qaîda et l'Afghanistan.
Le séjour de Ben Laden au Maroc, durant trois mois, en 1993 n'est un secret pour personne. Durant ce long séjour au royaume chérifien, Ben Laden a essayé d'inclure le GIA dans ses réseaux transnationaux, et moyennant une aide financière conséquente, il a tenté de faire main-basse sur la direction de la Djamaâ en y injectant ses hommes et ses orientations.
Selon des informations fournies par des leaders du GIA, aujourd'hui repentis, «Ben Laden a voulu imposer ses hommes et sa ligne directrice, ce que le GIA a catégoriquement refusé». Les tentatives d'inclure le GIA dans les réseaux Ben Laden se sont répétées, en vain. Lorsque Zitouni a pris les choses en main, à partir de 1994, il commença par éloigner les éléments jugés «plus afghans que les afghans», puis, vers la fin de l'année 1995, il a procédé à une véritable purge : tous les éléments qui ont «fait» l'Afghanistan ou qui ont montré des affinités avec Ben Laden sont poursuivis et massacrés systématiquement. L'exemple de Abou Houmam et Abou Khaled sont édifiants à ce propos. Fuyant l'émir du GIA, ils se rendent à Tablat, avant d'être pris en charge par les services de sécurité.
Bien sûr, avec la création en 1998 du Gspc, Ben Laden trouvera un palliatif à sa mesure. Hassan Hattab, qui souscrit à toutes les orientations d'Al-Qaîda, adopte sa démarche et épouse sa stratégie. Conséquence: le Gspc devient un cadre fédérateur pour les groupes armés locaux et étend son hégémonie de la région du Centre (Tizi Ouzou, Bouira et Béjaïa) jusqu'aux extrêmes frontières de l'Est (Tébessa et Souk-Ahras).
Ces données ont été utilisées par la CIA et le FBI lors de la fameuse liste noire du terrorisme après les attentats du 11 septembre 2001. Le GIA et le Gspc y ont été indexés, avant que les responsables sécuritaires ne fassent l'impasse sur le GIA qualifié de groupe en décomposition et carrément «hors circuit».
N'importe quel ex-leader du GIA (repenti ou en prison) peut confirmer cela. Il reste ceux qui cogitent à partir de rien. Ou de données nulles. Et font sourire...


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