Il a développé un discours en faveur du président sortant. Le secrétaire général du Front de libération nationale à Béjaïa s'est permis le luxe pour sa deuxième visite de parcourir pas moins de trois destinations prônant, au passage un discours en faveur de la participation et surtout d'un vote au profit du candidat Abdelaziz Bouteflika. Ouzelaguène, Sidi Aïch et Tinebdar ont été autant d'étapes que le secrétaire général du FLN a parcourues menant des actions de proximité. Accompagné de son staff de campagne, Abdelaziz Belkhadem s'est longuement entretenu avec les citoyens, abordant les problèmes de l'heure et prenant à chaque fois le soin d'appeler les populations à se méfier des trublions qui appellent au boycott. Les citoyens de la ville de Sidi Aïch et d'autres localités lui ont réservé un accueil chaleureux. Usant d'un verbe facile, l'hôte de la capitale de la vallée de la Soummam a développé un discours en faveur du président sortant. Défendant son bilan, Belkhadem citera tous les acquis depuis 1999. La Concorde civile et la Réconciliation nationale ont permis le retour à la paix, laquelle paix doit être renforcée pour que l'Algérie renoue avec le développement. Serrant une main par-ci entretenant un dialogue par-là, Belkhadem aura réussi le pari impossible, il y a quelque temps encore. l'appui à la politique prônée par Bouteflika. C'est dire toute l'évolution que connaît présentement la région de Basse-Kabylie qui aspire à la paix et à la stabilité, seules garantes d'un développement tant attendu. De Béjaïa, Abdelaziz Belkhadem s'est rendu à M'chedallah, à l'est de Bouira, où il a appelé les citoyens à choisir l'homme «capable de gérer le pays et qui a un programme adéquat pour asseoir la démocratie». Dans son intervention aux relents de leçon politique aux autres candidats, Abdelaziz Belkhadem a tenu à préciser que «l'alternance politique se fait par le choix du peuple». «Si vous croyez en la démocratie, a-t-il poursuivi, c'est au peuple d'en décider». Tout en essayant de relativiser l'ampleur d'un éventuel boycott, Abdelaziz Belkhadem a tenté de mettre en cause la logique des partisans du boycott. «On dit aux artisans du boycott, si vous étiez contre une personne on l'aurait compris, mais si le boycott consiste à ne pas voter, cela n'est pas logique», a-t-il dit, et de s'interroger: «Peut-on laisser le pays sans président?»