Quelque 2787 fellahs et éleveurs ayant bénéficié de crédits bancaires dans la wilaya de Relizane vont bénéficier de la décision d'effacement des dettes. Quelque 1129 dossiers de crédits dépassant un investissement global estimé à plus de 751 millions de DA ont été octroyés aux agriculteurs de la région depuis 2000 pour le financement des opérations d'investissement et d'équipement concrétisées dans le cadre du Plan national de développement, a indiqué le directeur de la Banque de l'agriculture et du développement rural (Badr). Dans une première phase, une liste nominative des bénéficiaires de ces crédits a été transmise à la direction générale de la Badr en attendant les directives d'application des mesures d'effacement des dettes «qui ont été favorablement accueillies par les fellahs de cette wilaya», note-t-on de même source. De son côté, la Caisse nationale de la mutualité agricole a évalué le montant de ces dettes, selon son responsable, à plus de 346 millions de DA alloués à 1658 fellahs sous forme de crédits depuis le lancement du Plan national de développement agricole (Pnda). Ces projets ont consisté exclusivement en la plantation d'arbres fruitiers dont les agrumes et les oliviers, le renforcement de l'irrigation par de nouveaux procédés et la réalisation de bassins de stockage d'eau. Ce même organisme a financé en outre, la céréaliculture dans le but de fournir les semences et les engrais aux producteurs tout en insérant les travaux de labours et de préparation des sols ainsi que la couverture des frais induits des travaux de construction d'une chambre froide et quatre unités de production laitière, précise-t-on. Pour bénéficier de l'opération d'effacement des dettes il est demandé aux agriculteurs ou éleveurs concernés de présenter la carte du fellah qui est délivrée par la chambre de wilaya de l'agriculture pour l'insérer au dossier pour pouvoir l'examiner, explique-t-on de même source. «Or, a ajouté le même responsable, il s'est avéré que 186 fellahs ne possèdent qu'un récépissé de dépôt du dossier de la carte de fellahs, tandis que 234 autres cas n'ont qu'une attestation de fellah et une grande partie d'entre eux ne disposent d'aucun des deux documents.»