C'est sous le slogan «Un livre pour un été africain» que les jeunes lecteurs sont conviés du 21 au 29 juin prochain. L'esplanade de Riad El Feth accueille du 21 au 29 juin prochain la seconde édition du Festival international de litérature et du livre de jeunesse, en prélude au Festival culturel panafricain qui se tiendra, lui, du 4 au 20 juillet. Pour en savoir plus, un déjeuner en l'honneur de la presse a eu lieu lundi dernier au Bois des Arcades afin de dévoiler un avant goût du programme qui sera dit à 95% africain, autrement dédié presque entièrement à l'Afrique. Etaient présents le commissaire du festival, le directeur des éditions Casbah, Samia Ameziane et quelques membres du staff dont Samia Meziane, chargée de l'animation au sein du festival. Une quarantaine d'écrivains africains prendront part à cet événement dont on peut citer Tierno Monénembo (Guinée), Manbou Aimé Gnali (Côte d'Ivoire), Taméla Bouni (Côte d'Ivoire), Sami Tchak (Togo), calixte Beyela (Cameroun), Libar Fofana (Guinée), Diouf Nafissatou(Mali), Kofi Kouahlé, dramaturge (Côte d'Ivoire), prix Amadou Kourouma etc. Parmi ces auteurs figureront aussi des griots, poètes et conteurs, dont ceux de la nouvelle génération, qu'on veut promouvoir. Le programme prévoit également des ventes-dédicaces et des rencontres thématiques dont une sur l'Afrique sans la littérature contemporaine, la littérature africaine et l'édition eu égard au contexte politique et culturel qui prévaut dans les pays africains où la plupart des écrivains éditent leurs oeuvres à l'étranger. A la lumière de cette conférence, des échanges auront lieu entre les invités tels les représentants de maisons d'édition: L'Harmattan, Caya Makéhélé, fondateur des éditions Acoria, Louis Gardel des éditions le Seuil, etc. Côté animation, des pièces de théâtre pour enfants seront présentées mais aussi des lectures de textes et contes, notamment par le grand acteur Sid Ahmed Agoumi qui présentera quatre montages: l'un sur Kateb Yacine, le second sur Mouloud Feraoun, un troisième, un patchwork, sur la littérature algérienne et enfin un travail sur la poésie africaine. Se produira également la troupe Goulem de Bamako (spectacle / conte). Parmi les pays arabes qui seront représentés, on peut cirer la Tunisie, le Maroc, la Palestine, Bahreïn, etc. Tous les éditeurs et écrivains algériens sont, bien entendu, invités massivement à prendre part à ce festival qui renoue cette année avec le concours de la meilleure nouvelle en langue arabe française et amazighe. On relèvera toutefois quelques inscrits cette année dans la dernière catégorie. Des espaces de lecture et de conte seront aménagés pour les enfants. Les exposants auront droit, nous signale-t-on, à un 12 mètres carrés gratuit, autrement dit exonéré de taxes, car, tient-on à nous rappeler, «il ne s'agit pas d'un Salon commercial». Des ventes sont quand même prévues avec des remises. Les éditeurs sont conviés ainsi à faire des efforts dans ce sens.