Le différend a éclaté suite à un revirement subit d'Al Jazeera à propos des derniers carnages ciblant des civils commis par Aqmi en Algérie. En situation de quiproquo concernant sa subordination à Al Qaîda, l'ex-Gspc, se présentant branche de la nébuleuse de Ben Laden, risque de perdre son potentiel support médiatique. Le dernier communiqué diffusé sur le Net par un site islamiste proche d'Al Qaîda remis paradoxalement en cause la crédibilité de ladite chaîne. Le différend a éclaté suite à un revirement subit d'El Jazeera à propos des derniers carnages ciblant des civils et commis par Aqmi en Algérie. Les séquences rediffusées des récents attentats, notamment ceux perpétrés en été 2008 contre le siège de l'Ecole supérieure de la Gendarmerie nationale des Issers et le Palais du gouvernement avec un lot de 130 victimes dont la quasi majorité étaient des civils ont été affublés de commentaires, mettant l'accent sur le statut civil des victimes contrairement à ce que fut et fit cette chaîne dans un passé récent: un support médiatique et propagandiste au service d'Aqmi et d'autres variantes découlant de la même nébuleuse. Outre cette virulence, le document signé par le sinistre Abou Mohamed Salah, le chargé de la communication d'Aqmi fustige la toute nouvelle attitude d'Al Jazeera, laquelle est qualifiée d'une danse du ventre aux fins d'obtenir l'agrément des autorités algériennes et du coup pouvoir ouvrir un bureau à Alger. Ceci dit, cette organisation énormément affaiblie sur tous les plans, que ce soit sur le plan de l'effectif, des soutiens ou stratégique vient par là même de perdre son allié inconditionnel. Cette nouvelle déception est ressentie comme un coup de massue sur tête par les stratèges d'Aqmi selon quelques observateurs de la scène sécuritaire. Néanmoins, contrairement à ce que tentent de faire croire les voix et les relais de cette organisation en déliquescence, le terrain de la lutte antiterroriste démontre que sa descente aux enfers n'est pas près de s'arrêter. A la perte de plus de 250 terroristes, dont une vingtaine d'émirs en ces 8 derniers mois, s'ajoute une sorte de reniement ou stand by observé par des groupes, voire des katibet affiliées à l'ex-Gspc. Dans ce contexte, des sources sécuritaires parlent de la prédisposition à se rendre affichée par un groupe composé d'une vingtaine de terroristes stationnés à lakhdaria. La même attitude est affichée également par la katibet de Skikda dirigée par alias Abou El feth, selon les mêmes sources. Par ailleurs, le côté références na pas échappé à cette fissuration inexorable d'Aqmi puisque dans le même document est suggérée la défiance, non encore digérée par les responsables de cette organisation, observée par ledit cheikh Abou Elmakdes, comptant parmi les références des salafistes radicaux.