Le premier responsable de l'Education nationale vient apaiser les craintes des 67 lycéens de la classe terminale. L'examen de tamazight au baccalauréat est obligatoire. «Pas question qu'une langue nationale soit exclue», a déclaré le ministre de l'Education nationale, hier, à partir de Bouira, lors d'une visite à l'occasion de la «session mai 2009» de l'examen de fin d'études du cycle primaire. La déclaration du premier responsable de l'Education nationale vient apaiser les craintes des 67 lycéens de la classe terminale du lycée Ibn Badis de la commune de M'chedallah, lesquels, il y a plus d'une semaine, avaient reçu des convocations du Bac, tout en s'apercevant qu'ils sont dispensés de l'examen de langue amazighe alors qu'ils ont suivi leur cursus normalement. «J'ai donné instruction à ce que ces élèves passent l'examen», affirme-t-il à ce propos. Interpellé par un élu de l'APW de Bouira, sur la question des formations à l'étranger au profit des enseignants, du moins de langues étrangères, le ministre de l'Education nationale, Boubekeur Benbouzid, a affirmé que l'Etat n'enverra plus les enseignants à l'étranger. «Je n'enverrai plus d'enseignants à l'étranger pour des formations», a déclaré Benbouzid. Par contre, si formation il y a, le premier responsable de l'Education nationale envisage d'organiser des sessions en Algérie, tout en ramenant des formateurs de l'étranger. «S'il y aura un programme de formation, on ramènerait des formateurs étrangers», a-t-il ajouté. Par ailleurs, le ministre affiche sa pleine satisfaction quant aux résultats des réformes qu'a connues le secteur de l'éducation nationale et estime que l'école algérienne est en passe d'évoluer dans un sens positif. A cet effet, Boubekeur Benbouzid a assuré qu'à partir de l'année scolaire, tous les élèves auront leurs livres scolaires. Comme il a tenu également à souligner qu'à la prochaine rentrée, plusieurs établissements seront ouverts aux élèves, à savoir 398 CEM, 138 lycées et 361 écoles primaires à travers tout le pays, ce qui permettra d'alléger la surcharge dans les classes. A rappeler que le ministre de l'éducation nationale a donné le coup d'envoi de l'examen de sixième au niveau du centre d'examen Rabah Dermouche dans la ville de Lakhdaria.