Le ministre des Transports a déclaré que ce moyen de transport reste ouvert aux privés soumis à la loi algérienne. Le gouvernement algérien écarte toute possibilité d'investir dans le transport maritime côtier. Amar Tou, ministre des Transports, a réitéré l'attachement de l'Etat à la décision de ne pas investir dans ce moyen de transport. En réponse à une question d'un membre du Conseil de la nation réuni jeudi en séance plénière, Amar Tou a répondu qu'un bon nombre de contraintes empêchent le développement du cabotage sur les côtes algériennes. Il fait ressortir, notamment, que les voyageurs seraient ainsi soumis à un contrôle de documents à chaque embarquement et débarquement. Autrement dit, les mêmes formalités appliquées pour les passagers se déplaçant entre l'Algérie et un autre pays seraient appliquées à ceux se déplaçant sur les côtes de leur pays. A ce sujet, M.Tou estime qu'il serait judicieux de trouver de nouveaux mécanismes pour résoudre cette problématique avant de passer au lancement de ce moyen de transport. Cependant, le ministre a affirmé que le secteur est ouvert aux investisseurs privés qui désirent y investir. Selon M.Tou, le marché reste ouvert aux privés soumis à la loi algérienne. Dans un autre registre et afin de réduire les accidents de la route, le ministre a dévoilé que la mouture du projet d'amendement du Code de la route est sur le point d'être finalisée. Il a même réaffirmé qu'elle sera soumise au Parlement avant la fin de l'année en cours. Les amendements apportés permettent d'infliger des peines plus sévères aux auteurs de dépassements. Parmi les nouveaux amendements proposés figurent la création d'un centre national de sections spécialisées au niveau des tribunaux en vue d'examiner en urgence les affaires portant sur des accidents de la circulation, d'autres sanctions à l'encontre des mauvais chauffeurs, des poursuites judiciaires contre des moniteurs d'auto-écoles et les ingénieurs des examens ayant remis le permis de conduire à des non-méritants, l'élargissement de la formation en conduite de manière à couvrir tout le centre-ville, et enfin, l'introduction de certains aspects théoriques et pratiques dans l'apprentissage de la conduite. En ce qui concerne le permis à points, le ministre a affirmé que le gouvernement aura recours à cette méthode dans le proche avenir. Le même responsable a annoncé la création du fichier national concernant le permis de conduire, la carte grise et les contraventions.