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Le patrimoine africain dans tous ses états!
EXPOS-VERNISSAGE À LA SAFEX AUX PINS MARITIMES
Publié dans L'Expression le 09 - 07 - 2009

Du jamais-vu en Algérie! La Safex aux Pins maritimes a abrité mardi dernier le vernissage de 4 expositions inaugurées en présence de la ministre de la Culture, Khalida Toumi, dans un esprit festif incroyable.
Entrant dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain 2009, ces gigantesques expositions ont insufflé à la Safex un air de fête africaine bien originale. Unique! Géniales et belles sont les deux qualificatifs qui nous viennent à l'esprit en visitant ces expos qui, pour une fois n'ont rien à envier aux autres dans le monde. La première, intitulé Les architectures de terre, se veut d'emblée sublime et nous invite à voyager et à découvrir ces architectures de terre méconnues du public. Cette exposition est organisée en quatre parties.
Dans le hall, on peut découvrir le travail d'artisans venus de cinq pays d'Afrique qui sont là depuis 15 jours. Ce sont des artisans du Niger, du Ghana, du Burkina Faso, du Nigeria et du sud de l'Algérie. Ils ont réalisé de superbes décorations murales en terre. Ensuite ou est introduit dans les quatre sous-espaces. Le premier relatif à la diversité des techniques de construction en terre. Le second espace est dédié à l'Algérie. Il est intitulé Ksour d'Algérie, entre pierre et terre. Il a été réalisé dans le cadre, nous a informé la commissaire de l'expo, d'une campagne photographique aérienne et terrestre grâce à l'aide de l'armée. Il a été ainsi photographié tous les ksours qui bénéficient de mesures de protection légales dans neuf wilayas du sud de l'Algérie.
Le 3e espace est intitulé «De l'universalité de l'architecture de terre». «Ceci pour déterminer qu'ils ne sont pas spécifiquement des architectures africaines, ni du tiers monde». Ce sont des architectures, nos apprend-on, qui ont toujours existé. Partout dans le monde.
Un autre espace est dévolu à l'Afrique, organisé en back-light. Un autre travail est axé sur l'Oasis rouge, Timimoun.
A l'aide de relevé de scanner en 3D, il est aisé d'avoir une mémoire parfaite de l'édifice nous signale-t-on encore. Cette exposition est rehaussée d'écrans tactiles sur lesquels on peut faire des visites virtuelles. Un grand écran est visible et sur lequel on peut voir la reconstitution de cet édifice grâce à cette technique. Pour clôturer la visite, on arrive dans le dernier espace, celui de «La modernité des architecture de terre». Ce dernier, nous explique aussi la commissaire, veut bien nous montrer que les architectures ont non seulement un passé mais qu'elles ont également un présent et puis surtout un avenir, que ce sont des architectures viables et parfaitement capables de répondre aux normes les plus modernes de confort.
A quelques centaines de mètres, non loin de là, une seconde exposition pour laquelle on a pris autant de plaisir à visiter est celle de «L'Afrique et le patrimoine culturel oral et immatériel de l'Humanité». Celle-ci se décline dans une sorte de labyrinthe interminable puis s'ouvre par un large espace dédié aux différentes civilisations africaines à travers un étalage de nombreux objets et statuettes sous verre qui font la fierté de notre histoire comme la statut de Nfertiti d'Egypte, considérée comme la plus belle reine du monde.
En effet, réalisée selon une scénographie contemporaine alliant avec harmonie les sonorités musicales, la gestuelle des danseurs et les lumières, cette exposition met en valeur les chefs-d'oeuvre africains classés sur la liste de l'Unesco depuis l'année 2003 à ce jour.
Parmi elles, on peut citer: L'Ahellil du Gourara, la danse Mbende Jerusarema du Zimbabwe, la mascarade Makishi de Zambie, la fabrication des tissus d'écorce en Ouganda, le système de divination Ifa du Nigeria, le Chopi Timbila du Mozambique, l'espace culturel du Yaaral et du Degal du Mali, le Vimbuza, danse de guérison du Malawi, le Gule Wamkulu de Malawi, Mozambique et Zambie, le savoir-faire du travail du bois des Zafimaniry de Madagascar et L'espace culturel du Sosso-Bala de Guinée.
Ces chefs-d'oeuvre africains de l'humanité, qui perpétuent les mythes, les croyances, l'histoire et les récits ancestraux, consistent également en le Kankurang, rite d'initiation mandingue du Sénégal et de Gambie, L'épopée Al-Sirah al Hilaliyyah d'Egypte, le Gbofe d'Afounkaha ou trompettes traversières des Tagbana de Côte d'Ivoire, les chants polyphoniques des Pygmées Aka de la République centrafricaine, et le patrimoine oral Gèlèdé du Bénin, du Nigeria et du Togo.
La troisième exposition à caractère plus pédagogique, est celle portant sur «le Sahara: patrimoine, art et mémoire». Elle se veut selon les organisateurs «de mettre en valeur par les moyens techniques et modernes de la scénographie, des reproductions à l'identique, de panneaux graphiques et photographiques ainsi que par le truchement des effets de lumière et de sonorités adéquats, le savoir disponible sur l'histoire naturelle de la formation du désert, ainsi que celui sur les cultures des hommes qui, depuis des millénaires, installent de l'harmonie dans un milieu aride».
Les panneaux graphiques et photographiques mettent en relief la richesse des différents patrimoines du Sahara, à savoir archéologique, floral, faunique ainsi que les différents types d'habitat tels que la tente, la «zriba» et le «ksar».
L'exposition présente aussi d'autres aspects de la culture tels que l'artisanat (travail du cuir, bijouterie traditionnelle et vannerie) ainsi que le patrimoine immatériel, notamment l'«Ahelil», le «tindi» et l'«imzad», qui est à la fois une poésie, un chant et une danse sur fond musical exécuté par un instrument monocorde portant le même nom et joué exclusivement par la femme.
Des pans de maisons sont également reconstituées, nous pouvons même plonger nos mains dans l'eau provenant d'une minifougara qui constitue la fierté des gens du Sud, l'eau étant une denrée si rare dans le désert.
Cette exposition rend véritablement hommage à la profondeur et à la richesse de la culture, de l'histoire et de la préhistoire, l'incommensurable beauté des sites et des paysages du Sahara.
La bande dessinée africaine avait également droit de cité à travers une grande exposition rassemblant 235 planches, réalisées par des artistes venus de 18 pays. Une collection des plus surprenantes présentée autour de plusieurs thématiques et conçue selon diverses techniques de la bande dessinée. A voir


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