L'Autorité de l'aviation civile examine une demande de vols supplémentaires d'un total d'environ 1400 sièges. La réponse de l'autorité de l'aviation civile est enfin connue. La demande de vols supplémentaires formulée par la compagnie de transport aérien Aigle Azur a reçu une suite favorable. En effet, le ministère des Transports vient d'afficher sa disponibilité à examiner la demande de vols supplémentaires exprimée par la compagnie Aigle Azur. Dans un communiqué de presse de la direction de l'aviation civile du ministère des Transports, il est fait part d'une volonté «à examiner une demande de vols supplémentaires d'un total d'environ 1400 sièges» durant la haute saison qui s'étalera du 15 juillet jusqu'à 2 août prochain. La décision de la direction de l'aviation civile fait suite à ceux du 24 et 28 juin relatifs à la demande de vols supplémentaires introduite par la même compagnie. Le document du ministère des Transports indique également que les calculs établis montrent un dépassement de la limite de 30% en ce qui concerne la liaison Alger-Paris, et de 25% en ce qui concerne les liaisons Paris-Oran et Paris-Béjaïa en faveur du pavillon français (Air France, Aigle Azur et Air Méditerranée). Aigle Azur, une compagnie de droit français, propriété du groupe Go Fast spécialisé dans la logistique, le tourisme et les transports, dessert treize aéroports en Algérie, destination «phare» de la compagnie. Pour rappel, l'Algérie a autorisé en juin dernier douze vols supplémentaires de la compagnie française Aigle Azur entre Paris et trois villes du pays (Oran, Alger et Béjaïa) du 26 juin au 15 juillet. Toutefois, au motif de «la non-validation» par la direction de l'aviation civile algérienne, trois vols d'Aigle Azur au départ de Paris-Orly et à destination de l'Algérie, avaient été annulés entre le 22 et le 24 juin. La demande introduite par la compagnie aérienne privée française ainsi que celle d'Air Méditerranée, ayant émis une demande de vols en sus de son programme régulier, «connaîtront incessamment les suites qui leur seront réservées par l'Autorité de l'aviation civile algérienne», avait annoncé le ministère des Transports le 24 juin dernier. Le ministère a rappelé dans un communiqué que les relations aériennes entre l'Algérie et la France «sont régies par un accord qui prévoit un équilibre des fréquences de vols entre les deux pavillons algérien et français».